vendredi 24 janvier 2025

Les réalités relatives, La philosophie des qualia

Les réalités relatives sont donc formées par l’agencement de groupes complexes et organisés de cordes, lorsqu’un groupe complexe organisé de cordes se structure comme un système, cela fait apparaître une réalité relative correspondante qui s’organise à ce niveau. De cette manière, on comprend que les différents groupes organisés de cordes vont créer des réalités relatives différentes, ayant des constantes et des lois différentes. Nous connaissons ces groupes complexes de cordes complexes comme ayant des vibrations simples, mais il faudrait considérer que nous n’aurions encore découvert aucune corde dite simple.

Un même groupe organisé de cordes complexes peut servir à rendre efficient plusieurs réalités relatives, parce qu’il n’y a pas de rupture entre les systèmes organisés à ce niveau des cordes ; de cette manière, toutes les réalités relatives organisées à partir des mêmes systèmes de cordes seront corrélées les unes les autres de sorte que l’on puisse penser le concept de multivers, mais qui sera au final une pluri-réalité.

Ces groupes organisés de cordes se forment à partir des cordes complexes issues des cordes primordiales du groupe 1, 2, 3 ou 4, des cordes simples et d’autres cordes complexes. Les cordes primordiales, simples et complexes vont avoir tendance à s’attracter les unes les autres sous l’effet des qualia bleus présents dans les cordes, et s’organiser ensemble dans ce que l’on peut nommer un groupe organisé. Ces groupes organisés sont les plus petits systèmes complexes que l’on puisse trouver, si l’on considère les qualia et les cordes premières ou complexes non comme des systèmes mais comme des structures.

Ces groupes de cordes organisés en système vont avoir des propriétés et des fonctions diverses, selon les cordes complexes ou non qui les composent. Ce sont la forme et les propriétés des cordes complexes qui vont venir organiser et rendre actifs les groupes de cordes. Un groupe de cordes, constitué de plusieurs cordes complexes issues de cordes simples ou primordiales, par exemple, du groupe 1 et 2, pour l’une, 1 et 4, pour une autre, 2 et 4 pour une autre encore, et 2,3, et 4 pour une dernière va définir non seulement les propriétés du groupe, mais aussi en partie les propriétés de la réalité relative qui lui sera correspondante, d’abord d’une manière potentielle, mais ensuite, grâce aux relations engagées par les groupes de cordes entre eux, d’une manière actualisée.

Chaque groupe de cordes aura des spécificités qui varieront en fonction des cordes qui les constituent, et donc chaque groupe de cordes qui entrera en interaction avec d’autres groupes de cordes apportera sa forme particulière et ses fonctions et propriétés spécifiques à la structure et au système ainsi générés. Ceci implique une diversité immense dans la production de réalités relatives. Notre réalité relative est définie par ses constantes et par ses lois, mais dans une autre réalité relative, ces constantes et ces lois peuvent réellement changer de valeurs au point de créer une réalité toute différente.

Dans une pluri-réalité, chaque réalité relative est corrélée à une autre par au moins un dénominateur commun, ce sera un groupe de corde, mais ce peut être aussi une propriété consécutive, une constante, une variable identique, une dimension. Dans tous les cas, cela implique que nos constantes soient des variables issues de notre système initial propre. Cet agencement est ce qui garantit à toutes les réalités relatives leur autonomie, leur équilibre, leur homogénéité et leur stabilité, tant en elles-mêmes, qu’en relation avec les autres réalités relatives auxquelles elles peuvent être reliées ou non dans la pluri-réalité.

Une réalité relative qui ne partage rien avec les autres réalités relative ne présentera aucun point d’accroche avec les autres réalités, ce sera une réalité simple, pour autant elle partagera toujours la dimension 22 avec toutes les autres réalités relatives, elle ne sera donc jamais isolée, même si elle est une réalité simple. Pour produire une pluri-réalité, il faut que les réalités partagent une valeur identique, quelle qu’elle soit, alors la connexion permettra de transiter d’une réalité à une autre, pour tous les constituants de la « matière » comme pour nous-mêmes.

Dans une réalité relative simple, il n’y a aucun transit possible, au niveau de la matière telle que nous la définissons, mais cela ne signifie pas qu’aucune communication soit interdite avec les autres réalités, le simple fait de la dimension 22 qui est présente dans toutes les réalités relatives rend possible la communication y compris avec des réalités relatives simples, cependant, au niveau de la matière, la dite réalité simple est presque entièrement refermée sur elle-même.

De cette manière on comprend que les réalités relatives émergent de la nature systémique et organisée de groupes de cordes qui peuvent contenir des informations très diverses, mais qui seront cohérentes dans un même système de sorte que ce système propose l’émergence d’une réalité relative unique qui pourra entrer en résonance avec une autre réalité relative, soit un autre système cohérent. Cela signifie que le monde classique tel que nous le connaissons pourrait bien n’exister sous cette forme que dans notre réalité relative propre, et paraître étrange à d’autres observateurs issus d’autres systèmes cohérents.

Ainsi l’organisation quantique serait relative au système construit par les relations, interactions, interférences des groupes de cordes complexes organisés en systèmes. Nous savons, parce que nous observons suffisamment de choses pour avoir émis l’hypothèse de réalités multiples que pour l’instant nous nommons multivers, au lieu de pluri-réalité, que notre système de « réalité » concorde avec d’autres systèmes sur au moins certains points, de sorte que nous savons que nous appartenons à un système complexe constitué d’autres réalités relatives, nous n’aurions jamais eu cette idée si notre système n’avait compté que notre réalité propre, puisque nous n’aurions jamais rien pu observer qui aille en ce sens.

Cela signifie que notre système concorde ou partage avec d’autres réalités relatives soit des éléments fondamentaux de la « matière », soit des lois d’attraction ou des lois abstraites, soit des dimensions singulières, soit des formes particulières de vide ou de colle, etc. Cette congruence pourrait ne pas exister, mais elle pourrait aussi nous permettre de communiquer avec d’autres réalités relatives, qui sont des mondes très différents.

Les théories de la copie, du parallélisme, toutes théories qui voudraient penser que nous avons ou sommes des copies d’êtres identiques à nous dans un « univers » identique à nous, est une limite de notre esprit qui ne sait pas imaginer la différence quand celle-ci affecte notre système de référence lui-même, et en l’occurrence notre réalité relative, ses lois et ses constantes ; reproduire de tels paramètres serait inutile, peu créatif, et l’évolution l’est, elle, créatrice, et non pas impossible, possible, mais vain : il y a beaucoup plus à penser et à être que seulement notre réalité relative et notre mode d’être au monde, pourquoi créer du même quand on peut créer de l’infinie différance, les réalités relatives fonctionnent comme toutes les choses qui évoluent, d’une manière qui convoque une infinie diversité, une infinie créativité, et qui va dans le sens d’une infinie complexité.

Si l’on imaginait un instant, ce qui n’est pas obligatoire, que nous sommes des idées de Dieu, pourquoi Dieu créerait-il indéfiniment la même idée, alors qu’il peut en créer une infinité, et pourquoi toujours le même quand elle est possible et souhaitable la différance ? Je pense sincèrement que c’est notre volonté propre qui nous fait penser des univers identiques et ou parallèles, et tous pareils au nôtre, à quelques variantes près, c’est une limite de notre intelligence. Les réalités relatives congruent pour certaines vers le même type de lois, ou les mêmes éléments, dimensions ou constantes, etc., ce qui expliquent qu’elles communiquent entre elles dans ce partage, mais elles sont loin d’être identiques entre elles.

Notre univers est un système autorégulé, comme le corps humain et comme tous les systèmes vivants sont autorégulés. D’une réalité à l’autre, dans l’univers, les constantes cosmologiques peuvent changer, ce qui compte c’est l’équilibre des forces de l’univers, et non leurs valeurs dans des réalités relatives particulières. Les réalités qui ne parviennent pas à s’autoréguler, s’effondrent sur elles-mêmes, se disloquent et disparaissent.

Notre référentiel est absolu dans notre réalité, mais notre réalité elle-même n’est pas absolue, elle est relative à la région de l’univers que nous habitons et dans laquelle notre référentiel prend tout son sens dans notre réalité relative, et pas ailleurs. Par contre, quelques soient les dimensions qui existent et fondent des réalités différentes, seule la dimension 22 est présente dans tout l’univers et dans toutes les réalités. Ce qui est universel, c’est que l’espace et le temps, quelques soient leurs formes sont les deux aspects d’une seule et même chose, et ainsi de même que l’énergie et la matière sont les deux aspects d’une seule et même chose.

Nombreuses sont les réalités qui sont interdépendantes. Il y a un faisceau infini de réalités qui toutes ne décrivent pas le Réel mais un mode particulier d’appréhension du Réel. Le Réel échappe sans cesse, tout comme l’idée de Réalité, aux réalités relatives, dont la nôtre n’est qu’un exemple, et une possibilité. Les réalités relatives sont créées et n’existent que par et pour ceux qui les observent telles, sinon, elles sont, mais elles n’émergent pas comme phénoménalités. L’observateur, la conscience relative, donc, altère la Réalité, ce qui informe les réalités relatives, ainsi, l’observateur crée sa propre réalité dans un processus dynamique et impermanent. Nous précisons la réalité relative que nous créons en précisant la connaissance que nous forgeons de notre propre référentiel, qui est celui de notre réalité relative et que notre compréhension rend phénoménale (au sens du phénomène). Il y a intrication du Réel et de la conscience de l’observateur dans la Réalité.

Cette réalité relative conséquente n’est donc pas une illusion, mais une forme d’être possible de la Réalité. Elle n’est pas en soi, elle n’existe que pour l’observateur, pour qui elle est pérenne bien qu’impermanente, mais elle n’est pas une illusion, elle est une manifestation actualisée d’un potentiel non manifeste auparavant. Ainsi, nous sommes aussi co-créateurs de notre propre réalité. Quant au Réel, soit il est, pour nous, irreprésentable sans référentiel médiateur, soit il n’existe pas autrement qu’en forme d’idée. Nous sommes donc le point d’origine de notre propre réalité, en tant qu’infimes parts de l’observateur idéal.

Il y a ce qui existe, un nombre infini de réalités relatives, qui forment, entre autres choses, une réalité partagée à laquelle nous ne pouvons avoir accès que dans l’éveil des facultés psychiques et spirituelles, soit de la conscience non locale, ou par la science, mais ces réalités sont pure phénoménalité, il n’y a rien qui est ou perdure sous les phénomènes, rien qui émerge ou se tient sous les phénomènes.

Cette phénoménalité est-elle un rêve, j’ai souvent cette impression étrange de ne vivre que dans le rêve d’autre chose, tout d’un coup, la réalité perd toute sa consistance, la réalité devient fausse, et je me retrouve à penser que cette réalité qui se décompose en moi n’a rien de réel : le réel est ailleurs, au sens strict, je ne me vis pas comme un rêve, mais comme un fragment, un éclat de quelque chose qui n’existe pas : la conscience me donnerait l’impression d’exister, et ce ne serait pas vrai, en somme je suis, mais dans cette impression, je n’existe pas.

Si nous sommes et n’existons pas, ceci pose refondée la question de l’existence, que signifie exister, être, vivre, nous ne le savons presque pas. Nous considérons notre existence comme un absolu, mais l’est-elle ? Selon certains, elle ne l’est pas, seul l’être est absolu, au sens de sans condition, tandis que l’existence reste conditionnelle et sujette à l’observation. Cela signifie que les réalités existent, mais ne sont pas, si être signifie être quelque chose, elles ne sont donc pas, par conséquent, des illusions en soi, mais des illusions d’optique, mais de l’existence sans l’être, ou plutôt de l’existence dans laquelle chaque être devrait se fonder comme existant pour se faire être : ce serait l’existence ou l’exister qui serait une illusion d’optique, non l’être. L’exister sous la forme que nous connaissons. Tout l’enjeu serait donc de devenir être en réalisant l’existence relative.

Mais la Réalité, qui englobe notre univers, notre réalité relative et toutes les autres dans l’univers, n’est pas notre réalité, qui est relative et régie par les lois que nous connaissons, la Réalité, soit le Réel en tant qu’il se manifeste, est régie par d’autres lois qui surpassent et englobent celles de nos réalités relatives. Nous ne connaissons rien d’absolu, sauf nos propres limites. Et les propriétés de la « matière » changent d’une réalité relative à l’autre, et d’une région à l’autre de l’univers, qui est bien plus grand que ce que nous nommons univers, ce qui ne forme en fait que notre propre région, voire notre propre réalité relative. Ce sont les énergies blanche, sombre, orange et bleue qui fondent la cohésion de l’ensemble de la structure, leur homogénéité intrinsèque.

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