Les réalités relatives sont donc formées
par l’agencement de groupes complexes et organisés de cordes, lorsqu’un groupe
complexe organisé de cordes se structure comme un système, cela fait apparaître
une réalité relative correspondante qui s’organise à ce niveau. De cette
manière, on comprend que les différents groupes organisés de cordes vont créer
des réalités relatives différentes, ayant des constantes et des lois
différentes. Nous connaissons ces groupes complexes de cordes complexes comme
ayant des vibrations simples, mais il faudrait considérer que nous n’aurions
encore découvert aucune corde dite simple.
Un même groupe organisé de cordes
complexes peut servir à rendre efficient plusieurs réalités relatives, parce
qu’il n’y a pas de rupture entre les systèmes organisés à ce niveau des
cordes ; de cette manière, toutes les réalités relatives organisées à
partir des mêmes systèmes de cordes seront corrélées les unes les autres de sorte
que l’on puisse penser le concept de multivers, mais qui sera au final une
pluri-réalité.
Ces groupes organisés de cordes se
forment à partir des cordes complexes issues des cordes primordiales du groupe
1, 2, 3 ou 4, des cordes simples et d’autres cordes complexes. Les cordes
primordiales, simples et complexes vont avoir tendance à s’attracter les unes
les autres sous l’effet des qualia
bleus présents dans les cordes, et s’organiser ensemble dans ce que l’on peut
nommer un groupe organisé. Ces groupes organisés sont les plus petits systèmes
complexes que l’on puisse trouver, si l’on considère les qualia et les cordes premières ou complexes non comme des systèmes
mais comme des structures.
Ces groupes de cordes organisés en
système vont avoir des propriétés et des fonctions diverses, selon les cordes
complexes ou non qui les composent. Ce sont la forme et les propriétés des
cordes complexes qui vont venir organiser et rendre actifs les groupes de
cordes. Un groupe de cordes, constitué de plusieurs cordes complexes issues de
cordes simples ou primordiales, par exemple, du groupe 1 et 2, pour l’une, 1 et
4, pour une autre, 2 et 4 pour une autre encore, et 2,3, et 4 pour une dernière
va définir non seulement les propriétés du groupe, mais aussi en partie les
propriétés de la réalité relative qui lui sera correspondante, d’abord d’une
manière potentielle, mais ensuite, grâce aux relations engagées par les groupes
de cordes entre eux, d’une manière actualisée.
Chaque groupe de cordes aura des
spécificités qui varieront en fonction des cordes qui les constituent, et donc
chaque groupe de cordes qui entrera en interaction avec d’autres groupes de
cordes apportera sa forme particulière et ses fonctions et propriétés
spécifiques à la structure et au système ainsi générés. Ceci implique une
diversité immense dans la production de réalités relatives. Notre réalité
relative est définie par ses constantes et par ses lois, mais dans une autre
réalité relative, ces constantes et ces lois peuvent réellement changer de valeurs
au point de créer une réalité toute différente.
Dans une pluri-réalité, chaque réalité
relative est corrélée à une autre par au moins un dénominateur commun, ce sera
un groupe de corde, mais ce peut être aussi une propriété consécutive, une
constante, une variable identique, une dimension. Dans tous les cas, cela
implique que nos constantes soient des variables issues de notre système
initial propre. Cet agencement est ce qui garantit à toutes les réalités
relatives leur autonomie, leur équilibre, leur homogénéité et leur stabilité,
tant en elles-mêmes, qu’en relation avec les autres réalités relatives
auxquelles elles peuvent être reliées ou non dans la pluri-réalité.
Une réalité relative qui ne partage rien
avec les autres réalités relative ne présentera aucun point d’accroche avec les
autres réalités, ce sera une réalité simple, pour autant elle partagera
toujours la dimension 22 avec toutes les autres réalités relatives, elle ne
sera donc jamais isolée, même si elle est une réalité simple. Pour produire une
pluri-réalité, il faut que les réalités partagent une valeur identique, quelle
qu’elle soit, alors la connexion permettra de transiter d’une réalité à une
autre, pour tous les constituants de la « matière » comme pour
nous-mêmes.
Dans une réalité relative simple, il n’y
a aucun transit possible, au niveau de la matière telle que nous la
définissons, mais cela ne signifie pas qu’aucune communication soit interdite
avec les autres réalités, le simple fait de la dimension 22 qui est présente
dans toutes les réalités relatives rend possible la communication y compris
avec des réalités relatives simples, cependant, au niveau de la matière, la
dite réalité simple est presque entièrement refermée sur elle-même.
De cette manière on comprend que les
réalités relatives émergent de la nature systémique et organisée de groupes de
cordes qui peuvent contenir des informations très diverses, mais qui seront
cohérentes dans un même système de sorte que ce système propose l’émergence
d’une réalité relative unique qui pourra entrer en résonance avec une autre
réalité relative, soit un autre système cohérent. Cela signifie que le monde
classique tel que nous le connaissons pourrait bien n’exister sous cette forme
que dans notre réalité relative propre, et paraître étrange à d’autres
observateurs issus d’autres systèmes cohérents.
Ainsi l’organisation quantique serait
relative au système construit par les relations, interactions, interférences
des groupes de cordes complexes organisés en systèmes. Nous savons, parce que
nous observons suffisamment de choses pour avoir émis l’hypothèse de réalités
multiples que pour l’instant nous nommons multivers, au lieu de pluri-réalité,
que notre système de « réalité » concorde avec d’autres systèmes sur
au moins certains points, de sorte que nous savons que nous appartenons à un
système complexe constitué d’autres réalités relatives, nous n’aurions jamais
eu cette idée si notre système n’avait compté que notre réalité propre, puisque
nous n’aurions jamais rien pu observer qui aille en ce sens.
Cela signifie que notre système concorde
ou partage avec d’autres réalités relatives soit des éléments fondamentaux de
la « matière », soit des lois d’attraction ou des lois abstraites,
soit des dimensions singulières, soit des formes particulières de vide ou de
colle, etc. Cette congruence pourrait ne pas exister, mais elle pourrait aussi
nous permettre de communiquer avec d’autres réalités relatives, qui sont des
mondes très différents.
Les théories de la copie, du
parallélisme, toutes théories qui voudraient penser que nous avons ou sommes
des copies d’êtres identiques à nous dans un « univers » identique à
nous, est une limite de notre esprit qui ne sait pas imaginer la différence
quand celle-ci affecte notre système de référence lui-même, et en l’occurrence
notre réalité relative, ses lois et ses constantes ; reproduire de tels
paramètres serait inutile, peu créatif, et l’évolution l’est, elle, créatrice,
et non pas impossible, possible, mais vain : il y a beaucoup plus à penser
et à être que seulement notre réalité relative et notre mode d’être au monde,
pourquoi créer du même quand on peut créer de l’infinie différance, les
réalités relatives fonctionnent comme toutes les choses qui évoluent, d’une
manière qui convoque une infinie diversité, une infinie créativité, et qui va
dans le sens d’une infinie complexité.
Si l’on imaginait un instant, ce qui
n’est pas obligatoire, que nous sommes des idées de Dieu, pourquoi Dieu
créerait-il indéfiniment la même idée, alors qu’il peut en créer une infinité,
et pourquoi toujours le même quand elle est possible et souhaitable la
différance ? Je pense sincèrement que c’est notre volonté propre qui nous
fait penser des univers identiques et ou parallèles, et tous pareils au nôtre,
à quelques variantes près, c’est une limite de notre intelligence. Les réalités
relatives congruent pour certaines vers le même type de lois, ou les mêmes
éléments, dimensions ou constantes, etc., ce qui expliquent qu’elles
communiquent entre elles dans ce partage, mais elles sont loin d’être
identiques entre elles.
Notre univers
est un système autorégulé, comme le corps humain et comme tous les systèmes
vivants sont autorégulés. D’une réalité à l’autre, dans l’univers, les
constantes cosmologiques peuvent changer, ce qui compte c’est l’équilibre des
forces de l’univers, et non leurs valeurs dans des réalités relatives
particulières. Les réalités qui ne parviennent pas à s’autoréguler,
s’effondrent sur elles-mêmes, se disloquent et disparaissent.
Notre référentiel est absolu dans notre
réalité, mais notre réalité elle-même n’est pas absolue, elle est relative à la
région de l’univers que nous habitons et dans laquelle notre référentiel prend
tout son sens dans notre réalité relative, et pas ailleurs. Par contre,
quelques soient les dimensions qui existent et fondent des réalités
différentes, seule la dimension 22 est présente dans tout l’univers et dans
toutes les réalités. Ce qui est universel, c’est que l’espace et le temps,
quelques soient leurs formes sont les deux aspects d’une seule et même chose,
et ainsi de même que l’énergie et la matière sont les deux aspects d’une seule
et même chose.
Nombreuses sont
les réalités qui sont interdépendantes. Il y a un faisceau infini de réalités
qui toutes ne décrivent pas le Réel mais un mode particulier d’appréhension du
Réel. Le Réel échappe sans cesse, tout comme l’idée de Réalité, aux réalités
relatives, dont la nôtre n’est qu’un exemple, et une possibilité. Les réalités
relatives sont créées et n’existent que par et pour ceux qui les observent
telles, sinon, elles sont, mais elles n’émergent pas comme phénoménalités.
L’observateur, la conscience relative, donc, altère la Réalité, ce qui informe
les réalités relatives, ainsi, l’observateur crée sa propre réalité dans un
processus dynamique et impermanent. Nous précisons la réalité relative que nous
créons en précisant la connaissance que nous forgeons de notre propre
référentiel, qui est celui de notre réalité relative et que notre compréhension
rend phénoménale (au sens du phénomène). Il y a intrication du Réel et de la
conscience de l’observateur dans la Réalité.
Cette réalité relative conséquente n’est
donc pas une illusion, mais une forme d’être possible de la Réalité. Elle n’est
pas en soi, elle n’existe que pour l’observateur, pour qui elle est pérenne
bien qu’impermanente, mais elle n’est pas une illusion, elle est une
manifestation actualisée d’un potentiel non manifeste auparavant. Ainsi, nous
sommes aussi co-créateurs de notre propre réalité. Quant au Réel, soit il est,
pour nous, irreprésentable sans référentiel médiateur, soit il n’existe pas
autrement qu’en forme d’idée. Nous sommes donc le point d’origine de notre
propre réalité, en tant qu’infimes parts de l’observateur idéal.
Il y a ce qui existe, un nombre infini
de réalités relatives, qui forment, entre autres choses, une réalité partagée à
laquelle nous ne pouvons avoir accès que dans l’éveil des facultés psychiques
et spirituelles, soit de la conscience non locale, ou par la science, mais ces
réalités sont pure phénoménalité, il n’y a rien qui est ou perdure sous les
phénomènes, rien qui émerge ou se tient sous les phénomènes.
Cette phénoménalité est-elle un rêve,
j’ai souvent cette impression étrange de ne vivre que dans le rêve d’autre
chose, tout d’un coup, la réalité perd toute sa consistance, la réalité devient
fausse, et je me retrouve à penser que cette réalité qui se décompose en moi
n’a rien de réel : le réel est ailleurs, au sens strict, je ne me vis pas
comme un rêve, mais comme un fragment, un éclat de quelque chose qui n’existe
pas : la conscience me donnerait l’impression d’exister, et ce ne serait
pas vrai, en somme je suis, mais dans cette impression, je n’existe pas.
Si nous sommes et n’existons pas, ceci pose
refondée la question de l’existence, que signifie exister, être, vivre, nous ne
le savons presque pas. Nous considérons notre existence comme un absolu, mais
l’est-elle ? Selon certains, elle ne l’est pas, seul l’être est absolu, au
sens de sans condition, tandis que l’existence reste conditionnelle et sujette
à l’observation. Cela signifie que les réalités existent, mais ne sont pas, si
être signifie être quelque chose, elles ne sont donc pas, par conséquent, des
illusions en soi, mais des illusions d’optique, mais de l’existence sans
l’être, ou plutôt de l’existence dans laquelle chaque être devrait se fonder
comme existant pour se faire être : ce serait l’existence ou l’exister qui
serait une illusion d’optique, non l’être. L’exister sous la forme que nous
connaissons. Tout l’enjeu serait donc de devenir être en réalisant l’existence
relative.
Mais la Réalité,
qui englobe notre univers, notre réalité relative et toutes les autres dans
l’univers, n’est pas notre réalité, qui est relative et régie par les lois que
nous connaissons, la Réalité, soit le Réel en tant qu’il se manifeste, est
régie par d’autres lois qui surpassent et englobent celles de nos réalités
relatives. Nous ne connaissons rien d’absolu, sauf nos propres limites. Et les
propriétés de la « matière » changent d’une réalité relative à l’autre,
et d’une région à l’autre de l’univers, qui est bien plus grand que ce que nous
nommons univers, ce qui ne forme en fait que notre propre région, voire notre
propre réalité relative. Ce sont les énergies blanche, sombre, orange et bleue
qui fondent la cohésion de l’ensemble de la structure, leur homogénéité
intrinsèque.
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