La théorie des qualia a démarré dans ma réflexion sur un constat très simple, il y
a une trentaine d’années, ce que l’on ne peut quantifier, on peut toujours le
qualifier, surtout si le terme qual
signifie tel. Au commencement, ma
réflexion se portait uniquement sur l’humain et sur les phénomènes, mais quand
je commençais à écrire ce livre, trente ans plus tard, cela ressemblait plus à
une théorie de physique qu’à une philosophie, je gardais le terme de
philosophie cependant, de sorte de me laisser la liberté de n’être pas scientifique,
et donc ne n’être pas soumise aux mêmes réquisits qu’eux : je me laissais
la liberté d’être ce que je suis, penseuse avant tout. Ce que l’on nomme une
théorie est en soi une expérience de pensée, et celle-ci ne pouvait faire
l’économie ni de ma folie, ni de mes connaissances. Pour la donner en quelques
mots, je dirai ceci :
La structure générale des mondes est
formée d’un qualium originel
cosmologique qui contient huit qualia
primordiaux cosmologiques, quatre dans leur dimension sonore et quatre dans
leur dimension lumineuse. Il y eut selon mes voix et moi trois Big Bang, le Big
Bang I, qui a formé ce que j’ai arbitrairement nommé le qualium originel, et fut produit par l’introduction d’un son
primordial dans une lumière primordiale, ceci provoque la propagation du son à
droite et de la lumière à gauche de ce premier Big Bang, et la diffraction du
son par la lumière.
Cette lumière primordiale est diffractée
en quatre couleurs, orange, noire, blanc, et bleue, qui à leur tour diffractent
le son originel, ce qui provoque le Big Bang II, qui propage le son à droite et
la lumière à gauche, à l’intérieur de ces quatre qualia double primordiaux, une explosion de la couleur non
dominante va provoquer l’apparition du milieu favorable à l’émergence de monde,
dans notre cas, de l’univers, sans qu’il s’agisse d’un Big Bang III, mais
seulement du commencement de la Réalité Sonore (réalité où le son forme la
trame sur laquelle se fonde la lumière pour se propager et être informée), et
de l’univers en son sein, et ce bien que ce serait ce Big Bang III que nous
nommons notre Big Bang. Mais il faut garder à l’idée que c’est simplement une
explosion interne au qualium Ols,
c’est-à-dire celui dans lequel nous nous trouvons, qui commence l’univers et
non un Big Bang, qui rend possible l’univers, et la différence est de taille
entre commencer et rendre possible l’univers.
Dans l’ensemble, on aura donc la
configuration suivante :
Chaque qualium a reçu un nom, pour le qualium
sombre, le vide Dls, le nom retenu est Dagi, pour le qualium de lumière blanche, l’infini Yls, le nom retenu est Yonèsh,
pour le qualium de lumière bleue, la
force Ils, le nom retenu fut Ibari, et pour le qualium orange, le nôtre, la colle à l’échelle microcosmique, Ols,
le nom retenu fut Amon, les nommer permet de les reconnaître, et de ne pas les
confondre, mais les noms sont tout à faits arbitraires et du fait de mes voix
et moi-même.
Pourquoi trois Big Bang, parce que cela
s’est imposé comme une évidence. La question légitime que l’on me posera au
terme de la lecture de cet ouvrage sera, ‘mais comment et pourquoi le son et la
lumière en viennent à interférer ensemble de sorte de produire trois explosions
et tout cet ensemble de choses que vous décrivez, et est-ce bien utile de le
faire’. Je ne sais pas, je pense que lorsque Planck décrivît les quanta pour la première fois, ces
questions le taraudaient sans doute. Est-ce utile, je ne sais pas, on verra. Et
quant à la première question je répondrais que l’on peut poser la même à celui
qui a proposé la théorie du Big Bang, dans exactement les mêmes termes.
Pourquoi et comment cette explosion, qu’y avait-il avant, d’où vient cette
explosion, de quel autre événement, une explosion n’arrive pas ainsi, qu’y
a-t-il en dehors du champ d’expansion que produit le Big Bang, personne ne sait
mais tout le monde adhère à cette théorie, parce qu’elle est suffisamment bonne
pour donner un sens certes réfutable, mais surtout rassurant pour toute
l’humanité.
Ma théorie des qualia souffre du même problème, si elle est réfutée, ce ne
représentera un problème pour personne, mais si elle apparait réfutable en tous
points, la question devra être posée.
Mon délire dans Comme une nuée de roses… répond à cette question et décrit l’autre
côté de Amon, ainsi que tout l’ensemble du monde de la manifestation, mais
c’est un délire. On peut y mettre Dieu, ou on peut chercher une origine plus
scientifique, mais il arrivera toujours un moment où l’humanité sera confrontée
à ses propres limites, dans sa recherche de connaissance et sa quête de sens, et
elle sera toujours en front à une inconnaissance sans limite.
Les qualia
macrocosmiques se retrouvent au niveau de la matière sous la forme d’infimes
qualités de sons et de lumières, qui sont à l’origine de tous les types de
matières, chaque qualia microcosmique
forme une qualité différente, et interagissent ensembles pour former l’univers.
Pourquoi le même nom pour des entités macrocosmiques et microcosmiques, parce
qu’il s’agit toujours du son et de la lumière primordiales et de l’histoire de
leur dégradation, de sorte que se produise la matérialisation du monde sous sa
forme mésocosmique, à notre échelle donc.
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