Pour entrer directement dans le vif du
sujet, le qualium cosmologique
originel, est composé de lumière et le son, de leurs interactions émergent les qualia primordiaux. Chaque son est
corrélé à une qualité de lumière, c’est ce que l’on nomme un qualium. Il y a différentes formes de qualia, les uns sont primordiaux et nous
contiennent au niveau cosmologique et les autres, primordiaux de la même
manière, figurent la qualité première de l’immatière au niveau microcosmique
dans l’univers.
Au début, le son primordial vint
diffracter la lumière primordiale en quatre couleurs qui sont aussi des qualités
de la lumière, et c’est l’intervention du son primordial dans la lumière
primordiale qui produisit le premier Big Bang, duquel découla le suivant, à
l’origine de notre qualium primordial
cosmologique, mais aussi des trois autres qualia
primordiaux selon un double aspect, qui ensemble forment le qualium originel.
Qualium Amon :
La lumière primordiale, diffractée par
le son, est la combinaison et non la somme des quatre lumières blanche, noire,
orange, et bleue, le son primordial est inaudible pour nous et la lumière
primordiale est invisible à nos yeux, ils sont seulement vibrations. Après la
diffraction de la lumière par le son, le son primordial du Big Bang I lui-même
est diffracté en quatre sons primordiaux, qui sont inaudibles, sous l’effet de
la vibration des lumières diffractées, au niveau du Big Bang II ; sons qui
se répercutent dans la manifestation en produisant l’apparition de trois autres
sons, qui sont les sons de l’idée du monde des idées, et du monde réel, ainsi
que de leur négation potentielle, le non monde.
Il y a donc sept sons en tout, mais qui
ne peuvent produire que trois idées de mondes manifestés. L’idée du réel, (ou
la possibilité de la matérialité) du non monde (ou son contraire, l’idée de la
possibilité de la non matérialité ou d’aucune pensée) et l’idée de l’idée (ou
la possibilité de la pensée) appartiennent au fond sonore du qualium Amon ou Os, où nous nous
trouvons. Une idée sonore est une pensée, soit une information sous une forme
sonore.
Toutes les idées de la manifestation
procèdent de la possibilité ou non de matérialiser la pensée, en se combinant
ensemble, ces trois idées forment pour une part l’existence possible des
réalités relatives que nous connaissons ; mais en tant qu’idées, elles ne
sont ni déterminables, ni quantifiables, parce qu’elles ne sont pas
formalisables autrement que sous leurs formes manifestées dans les réalités
relatives. En d’autres termes, elles sont, mais n’existent pas en soi sur le
mode d’existence qui nous est propre et connu.
La lumière primordiale est diffractée
par le son au Big Bang 1, de là quatre lumières primordiales, et de la même
manière ces quatre lumières produisent quatre images de mondes
différents : le monde imaginaire, le monde onirique, le monde mythique, le
monde symbolique. Par exemple, les objets mathématiques appartiennent au monde
symbolique, tandis que les idées mathématiques appartiennent au monde des
idées. Nous n’avons aucun moyen de connaître précisément la valeur de vérité de
l’usage que nous faisons de ces idées et de ces symboles en dehors de notre
référentiel propre et de notre réalité relative, pour l’instant. Nous ne les
connaissons pas en-soi, mais seulement pour-nous.
Ailleurs, autrement, ces mêmes objets et
idées peuvent faire l’objet d’un usage totalement différent. Les mondes issus
de la propagation des lumières primordiales sont des formes d’image, non pas au
sens de l’imagerie, mais au sens ancien et particulier d’imago, qui inclut en soi l’idée de langage et d’apprésentation par
une réalité du Réel. Nous sommes donc loin de simplement une représentation,
mais plus proche d’un faire-être via
le langage, et via un agir qui donne
corps au monde des pensées, l’image ici représente donc la mise en œuvre de la
manifestation de la pensée elle-même, tant lumineuse que sonore. Sans ce
mouvement principiel, rien ne pourrait se mettre en œuvre, et il n’y aurait pas
de manifestation. Ici, donc, l’information impliquée est lumineuse.
Lorsque je parle ainsi des images de
monde et des idées de monde, je ne parle pas du monde des idées platonicien, je
parle de sept types d’informations différentes, qui sont aussi et donc sept
types de langages différents qui forment et forgent le monde, je les nomme
monde au sens ancien de l’ensemble de tout ce qui existe et relève de chaque
type d’information. Ce sont sept types de langages pour décrire et faire être
notre monde, et nos expériences, selon notre référentiel propre. C’est une
forme de classification du langage, c’est-à-dire de l’information ; ces
sept types d’information que sont le langage réel, ou sa potentielle négation,
imaginaire, onirique, mythique, symbolique, idéal, il serait alors possible de
considérer le langage mathématique selon le type d’information dont il se
montre porteur.
Nous connaissons bien des nombres réels
et imaginaires, mais aussi mythiques (pi, 0, ∞), des nombres symboliques qui
symbolisent autre chose qu’eux-mêmes (x, n), des nombres ou des formes idéales
(nombre d’or, flocons de neige, fractales, eau) et nous connaissons aussi le
langage onirique ou le temps et l’espace du rêve sont différents de l’espace et
le temps réels et sont pure présence mais donc ne sont pas quantifiables en
présent, passé, futur, ou en coordonnées spatiales, et nous connaissons aussi
des objets qui forment la négation de cela, comme le vide qui représente
l’absence de nombre et que nous avons aussi formalisé sous la forme du zéro, ou
de l’ensemble vide. Nous connaissons donc bien ces sept différents types
d’informations sonores et visuelles.
Au centre du qualia originel à l’intérieur duquel tout advient, se situe le Big
Bang I. Il y a, dans le qualium
originel, quatre qualia primordiaux
de part et d’autre du Big Bang I qui fondent l’ensemble de la manifestation et
que l’on retrouve aussi au niveau de l’immatière qui compose notre réalité
relative. À l’intérieur du qualium
originel, les 4 qualia primordiaux
sont produits par 8 Big Bang secondaires et auront deux modes de
manifestation : le son dominant d’un côté ou la lumière dominante de
l’autre côté.
Ainsi, les quatre qualia E primordiaux (côté sonore) et les quatre anti-qualia E primordiaux (côté lumineux)
issus des huit Big Bang II sont en fait les quatre qualia primordiaux, mais dans leur version lumineuse, ce que l’on
va nommer les anti-qualia E et dans
leur version sonore, ce que l’on va nommer les qualia E, puisqu’ils se déclinent de deux manières différentes, de
chaque côté du qualium originel.
Ceci paraîtra sans doute bien naïf à un
physicien averti, mais au début, les choses m’apparurent sous cette forme, et
je les notais comme je les comprenais, que l’on ne m’en tienne pas rigueur, ce
livre est aussi le récit d’une transmission et d’une compréhension d’une
complexité croissante qui toutes deux furent relatives à mon intelligence et à
mes capacités réceptives.
Côté Lumineux Côté sonore
Notre monde est duel, son et lumière. En
ce qui concerne le qualium primordial
dans lequel nous sommes, l’un côté fut bâti sur la propagation du son, Os, et
l’autre sur la propagation de la lumière, Ol, de cette manière :
Chacun des quatre qualia primordiaux du côté sonore correspond à une forme différente
de vibration entre son et lumière, c’est la raison pour laquelle ils sont
primordiaux : l’un des qualia
équivaut à un monde issu de la propagation du son sans propagation de la
lumière, Is, un autre issu de la propagation du son avec propagation de la
lumière, Os, un autre de la propagation de la lumière sans propagation du son,
Ys, et le dernier qui correspond à un monde avec une anti-propagation, de son
et de lumière, Ds.
Le qualium
Ys est donc constitué d’un seul monde lumineux, tandis que le qualium Is est constitué d’un seul monde
sonore, quant au non-qualium Ds, il
ne contient aucun monde, ce du côté sonore comme du côté lumineux du qualium originel. Le qualium Ys contient 4 mondes uniquement
dans son côté lumineux, et Is de même contient 7 mondes uniquement dans son
côté sonore. Le qualium Os contient 7
mondes dans son côté sonore, et 4 mondes dans son côté lumineux, c’est-à-dire
l’idée (son) des 7 mondes, et l’image (lumière) des 4 mondes. Toute image est
de la lumière, toute idée est du son, ceci vaut aussi pour notre
conscience : quand la conscience ordinaire produit des images et des idées
relatives, secondaires et fragmentaires, la conscience racine, elle, reçoit des
idées et images issues du monde primordial, qui sont originelles, complètes et
premières.
La formation des qualia primordiaux montre trois qualia
simples, le point, Yonèsh, la ligne, Ibari, la courbe, Amon, et un qualium complexe, Dag, constitué des
trois premiers. Il n’y a que quatre qualia
primordiaux, ensemble et selon leur mode de vibration, ils formeront les quatre
cordes primordiales, et les 24 autres cordes simples, qui ne sont pas
primordiales. Dans chaque qualium, le
mode de vibration du son et de sa lumière est singulier.
Dag est la possibilité d’un non qualium. Il a un statut spécial,
puisqu’en lui, aucun monde n’a pu se former, ce qui ne signifie pas que rien
n’y soit, au contraire, il est le qualium
qui peut manifester la non existence, et une forme différente de modalités
d’être. Il y a, à tous les niveaux, la possibilité du non, de la négation, qui
loin d’être « mauvaise » engage une forme différente de positivité.
La négativité, sous cette forme, est fondamentale, car c’est elle qui maintient
l’équilibre des mondes entre existence et non existence, mais ceci ne signifie
pas que les modes d’existence en Yonèsh et Ibari soit identiques aux modes
d’existences conçus en Amon, la modalité d’existence est en soi infinie, et la
modalité d’être l’est aussi. Ce qui nous oblige à faire une distinction précise
entre le vivant, l’existant et l’étant, distinction qui a tendance à se perdre
dans le langage ordinaire.
En combinant ces quatre formes, l’on
obtient de nombreuses autres formes complexes qui définissent ce que l’on va
nommer les cordes simples. Il en sera de même pour les anti-cordes simples.
Dans notre qualium primordial, Os, la lumière s’est propagée bleue à gauche,
orange à droite, noire au Big Bang, et la couleur du qualium en général est blanche.
Mais cela ne signifie pas qu’il faille
faire l’amalgame entre les différentes actions du son et de la lumière :
En premier lieu, un qualium cosmologique est défini par la présence du son diffracté ou
non, de la lumière diffractée ou non, et à savoir si le son et la lumière
seront diffractés ou non, nous saurons que s’ils le sont, il y aura des mondes,
et s’ils ne le sont pas, il n’y aura pas de monde.
En second lieu, chaque qualium cosmologique est une lumière et
un son précis, dominants, mais il contient toutes les lumières indépendamment
les unes des autres, même si elles ne se manifestent pas.
En troisième lieu, chaque qualium cosmologique génère une ligne de
force dans laquelle vont venir se loger toutes les lumières et tous les sons,
diffractés ou non. C’est la propagation de cette ligne de force qui va engendrer
l’ordre dans lequel va s’établir chaque lumière et chaque son diffractés.
En quatrième lieu, l’ordre ainsi établi
produira ou non des mondes, sachant que les mondes ne peuvent exister que dans
la lumière orange et dans la lumière bleue, et que la lumière orange est la
seule qui puisse contenir la vie.
En cinquième lieu, un seul ordre produit
la vie, en conséquence, on a donc, pour chaque qualium cosmologique :
Os : LBl<Son<LN<LO<LBe<BB2>LO>LN>LBe>LBl>Sons
Ys : LBe<Son<LBl<LN<LO<BB2>LBe>Son
Is : LO<Son<BB2>LBe>LN>
LBl>LO>Sons
Ds : LN<Son<BB2>LN>Son
LB : Lumière blanche
LN : Lumière noire
LO : Lumière orange
LBe : Lumière bleue
McL : Macrocosme lumineux
McSo : Macrocosme sonore
RL : Réalité lumineuse
RSo : Réalité sonore
ImM : Image des mondes, les mondes
lumineux (informations lumineuses)
IdM : Idées des mondes, les mondes
sonores (informations sonores)
Le qualium
cosmologique Ols a donc deux réalités car il est issu autant de la propagation
du son que de la lumière.
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