vendredi 24 janvier 2025

Le son et la lumière primordiaux, La philosophie des qualia

Pour entrer directement dans le vif du sujet, le qualium cosmologique originel, est composé de lumière et le son, de leurs interactions émergent les qualia primordiaux. Chaque son est corrélé à une qualité de lumière, c’est ce que l’on nomme un qualium. Il y a différentes formes de qualia, les uns sont primordiaux et nous contiennent au niveau cosmologique et les autres, primordiaux de la même manière, figurent la qualité première de l’immatière au niveau microcosmique dans l’univers.

Au début, le son primordial vint diffracter la lumière primordiale en quatre couleurs qui sont aussi des qualités de la lumière, et c’est l’intervention du son primordial dans la lumière primordiale qui produisit le premier Big Bang, duquel découla le suivant, à l’origine de notre qualium primordial cosmologique, mais aussi des trois autres qualia primordiaux selon un double aspect, qui ensemble forment le qualium originel.

 

 

Qualium Amon :






La lumière primordiale, diffractée par le son, est la combinaison et non la somme des quatre lumières blanche, noire, orange, et bleue, le son primordial est inaudible pour nous et la lumière primordiale est invisible à nos yeux, ils sont seulement vibrations. Après la diffraction de la lumière par le son, le son primordial du Big Bang I lui-même est diffracté en quatre sons primordiaux, qui sont inaudibles, sous l’effet de la vibration des lumières diffractées, au niveau du Big Bang II ; sons qui se répercutent dans la manifestation en produisant l’apparition de trois autres sons, qui sont les sons de l’idée du monde des idées, et du monde réel, ainsi que de leur négation potentielle, le non monde.

Il y a donc sept sons en tout, mais qui ne peuvent produire que trois idées de mondes manifestés. L’idée du réel, (ou la possibilité de la matérialité) du non monde (ou son contraire, l’idée de la possibilité de la non matérialité ou d’aucune pensée) et l’idée de l’idée (ou la possibilité de la pensée) appartiennent au fond sonore du qualium Amon ou Os, où nous nous trouvons. Une idée sonore est une pensée, soit une information sous une forme sonore.

Toutes les idées de la manifestation procèdent de la possibilité ou non de matérialiser la pensée, en se combinant ensemble, ces trois idées forment pour une part l’existence possible des réalités relatives que nous connaissons ; mais en tant qu’idées, elles ne sont ni déterminables, ni quantifiables, parce qu’elles ne sont pas formalisables autrement que sous leurs formes manifestées dans les réalités relatives. En d’autres termes, elles sont, mais n’existent pas en soi sur le mode d’existence qui nous est propre et connu.

La lumière primordiale est diffractée par le son au Big Bang 1, de là quatre lumières primordiales, et de la même manière ces quatre lumières produisent quatre images de mondes différents : le monde imaginaire, le monde onirique, le monde mythique, le monde symbolique. Par exemple, les objets mathématiques appartiennent au monde symbolique, tandis que les idées mathématiques appartiennent au monde des idées. Nous n’avons aucun moyen de connaître précisément la valeur de vérité de l’usage que nous faisons de ces idées et de ces symboles en dehors de notre référentiel propre et de notre réalité relative, pour l’instant. Nous ne les connaissons pas en-soi, mais seulement pour-nous.

Ailleurs, autrement, ces mêmes objets et idées peuvent faire l’objet d’un usage totalement différent. Les mondes issus de la propagation des lumières primordiales sont des formes d’image, non pas au sens de l’imagerie, mais au sens ancien et particulier d’imago, qui inclut en soi l’idée de langage et d’apprésentation par une réalité du Réel. Nous sommes donc loin de simplement une représentation, mais plus proche d’un faire-être via le langage, et via un agir qui donne corps au monde des pensées, l’image ici représente donc la mise en œuvre de la manifestation de la pensée elle-même, tant lumineuse que sonore. Sans ce mouvement principiel, rien ne pourrait se mettre en œuvre, et il n’y aurait pas de manifestation. Ici, donc, l’information impliquée est lumineuse.

Lorsque je parle ainsi des images de monde et des idées de monde, je ne parle pas du monde des idées platonicien, je parle de sept types d’informations différentes, qui sont aussi et donc sept types de langages différents qui forment et forgent le monde, je les nomme monde au sens ancien de l’ensemble de tout ce qui existe et relève de chaque type d’information. Ce sont sept types de langages pour décrire et faire être notre monde, et nos expériences, selon notre référentiel propre. C’est une forme de classification du langage, c’est-à-dire de l’information ; ces sept types d’information que sont le langage réel, ou sa potentielle négation, imaginaire, onirique, mythique, symbolique, idéal, il serait alors possible de considérer le langage mathématique selon le type d’information dont il se montre porteur.

Nous connaissons bien des nombres réels et imaginaires, mais aussi mythiques (pi, 0, ∞), des nombres symboliques qui symbolisent autre chose qu’eux-mêmes (x, n), des nombres ou des formes idéales (nombre d’or, flocons de neige, fractales, eau) et nous connaissons aussi le langage onirique ou le temps et l’espace du rêve sont différents de l’espace et le temps réels et sont pure présence mais donc ne sont pas quantifiables en présent, passé, futur, ou en coordonnées spatiales, et nous connaissons aussi des objets qui forment la négation de cela, comme le vide qui représente l’absence de nombre et que nous avons aussi formalisé sous la forme du zéro, ou de l’ensemble vide. Nous connaissons donc bien ces sept différents types d’informations sonores et visuelles.

 

 

 


Dans notre qualium, il y a quatre sons différents qui sont corrélés chacun à une lumière précise, toujours la même, il y a donc du son aussi dans la partie lumineuse, et de la lumière qui est le socle de la manifestation dans la partie sonore. Le son informe la lumière, la lumière matérialise le son, en d’autres termes, la lumière devient immatière et matière selon le son qui va l’informer, c’est-à-dire lui donner sa forme.

Au centre du qualia originel à l’intérieur duquel tout advient, se situe le Big Bang I. Il y a, dans le qualium originel, quatre qualia primordiaux de part et d’autre du Big Bang I qui fondent l’ensemble de la manifestation et que l’on retrouve aussi au niveau de l’immatière qui compose notre réalité relative. À l’intérieur du qualium originel, les 4 qualia primordiaux sont produits par 8 Big Bang secondaires et auront deux modes de manifestation : le son dominant d’un côté ou la lumière dominante de l’autre côté.

Ainsi, les quatre qualia E primordiaux (côté sonore) et les quatre anti-qualia E primordiaux (côté lumineux) issus des huit Big Bang II sont en fait les quatre qualia primordiaux, mais dans leur version lumineuse, ce que l’on va nommer les anti-qualia E et dans leur version sonore, ce que l’on va nommer les qualia E, puisqu’ils se déclinent de deux manières différentes, de chaque côté du qualium originel.

Ceci paraîtra sans doute bien naïf à un physicien averti, mais au début, les choses m’apparurent sous cette forme, et je les notais comme je les comprenais, que l’on ne m’en tienne pas rigueur, ce livre est aussi le récit d’une transmission et d’une compréhension d’une complexité croissante qui toutes deux furent relatives à mon intelligence et à mes capacités réceptives.

 

                                        Côté Lumineux                   Côté sonore



Notre monde est duel, son et lumière. En ce qui concerne le qualium primordial dans lequel nous sommes, l’un côté fut bâti sur la propagation du son, Os, et l’autre sur la propagation de la lumière, Ol, de cette manière :


Chacun des quatre qualia primordiaux du côté sonore correspond à une forme différente de vibration entre son et lumière, c’est la raison pour laquelle ils sont primordiaux : l’un des qualia équivaut à un monde issu de la propagation du son sans propagation de la lumière, Is, un autre issu de la propagation du son avec propagation de la lumière, Os, un autre de la propagation de la lumière sans propagation du son, Ys, et le dernier qui correspond à un monde avec une anti-propagation, de son et de lumière, Ds.

Le qualium Ys est donc constitué d’un seul monde lumineux, tandis que le qualium Is est constitué d’un seul monde sonore, quant au non-qualium Ds, il ne contient aucun monde, ce du côté sonore comme du côté lumineux du qualium originel. Le qualium Ys contient 4 mondes uniquement dans son côté lumineux, et Is de même contient 7 mondes uniquement dans son côté sonore. Le qualium Os contient 7 mondes dans son côté sonore, et 4 mondes dans son côté lumineux, c’est-à-dire l’idée (son) des 7 mondes, et l’image (lumière) des 4 mondes. Toute image est de la lumière, toute idée est du son, ceci vaut aussi pour notre conscience : quand la conscience ordinaire produit des images et des idées relatives, secondaires et fragmentaires, la conscience racine, elle, reçoit des idées et images issues du monde primordial, qui sont originelles, complètes et premières.


 


 

La formation des qualia primordiaux montre trois qualia simples, le point, Yonèsh, la ligne, Ibari, la courbe, Amon, et un qualium complexe, Dag, constitué des trois premiers. Il n’y a que quatre qualia primordiaux, ensemble et selon leur mode de vibration, ils formeront les quatre cordes primordiales, et les 24 autres cordes simples, qui ne sont pas primordiales. Dans chaque qualium, le mode de vibration du son et de sa lumière est singulier.

Dag est la possibilité d’un non qualium. Il a un statut spécial, puisqu’en lui, aucun monde n’a pu se former, ce qui ne signifie pas que rien n’y soit, au contraire, il est le qualium qui peut manifester la non existence, et une forme différente de modalités d’être. Il y a, à tous les niveaux, la possibilité du non, de la négation, qui loin d’être « mauvaise » engage une forme différente de positivité. La négativité, sous cette forme, est fondamentale, car c’est elle qui maintient l’équilibre des mondes entre existence et non existence, mais ceci ne signifie pas que les modes d’existence en Yonèsh et Ibari soit identiques aux modes d’existences conçus en Amon, la modalité d’existence est en soi infinie, et la modalité d’être l’est aussi. Ce qui nous oblige à faire une distinction précise entre le vivant, l’existant et l’étant, distinction qui a tendance à se perdre dans le langage ordinaire.

En combinant ces quatre formes, l’on obtient de nombreuses autres formes complexes qui définissent ce que l’on va nommer les cordes simples. Il en sera de même pour les anti-cordes simples.

Dans notre qualium primordial, Os, la lumière s’est propagée bleue à gauche, orange à droite, noire au Big Bang, et la couleur du qualium en général est blanche.

Mais cela ne signifie pas qu’il faille faire l’amalgame entre les différentes actions du son et de la lumière :

En premier lieu, un qualium cosmologique est défini par la présence du son diffracté ou non, de la lumière diffractée ou non, et à savoir si le son et la lumière seront diffractés ou non, nous saurons que s’ils le sont, il y aura des mondes, et s’ils ne le sont pas, il n’y aura pas de monde.

En second lieu, chaque qualium cosmologique est une lumière et un son précis, dominants, mais il contient toutes les lumières indépendamment les unes des autres, même si elles ne se manifestent pas.

En troisième lieu, chaque qualium cosmologique génère une ligne de force dans laquelle vont venir se loger toutes les lumières et tous les sons, diffractés ou non. C’est la propagation de cette ligne de force qui va engendrer l’ordre dans lequel va s’établir chaque lumière et chaque son diffractés.

En quatrième lieu, l’ordre ainsi établi produira ou non des mondes, sachant que les mondes ne peuvent exister que dans la lumière orange et dans la lumière bleue, et que la lumière orange est la seule qui puisse contenir la vie.

En cinquième lieu, un seul ordre produit la vie, en conséquence, on a donc, pour chaque qualium cosmologique :

 

Os :     LBl<Son<LN<LO<LBe<BB2>LO>LN>LBe>LBl>Sons

Ys :     LBe<Son<LBl<LN<LO<BB2>LBe>Son

Is :                            LO<Son<BB2>LBe>LN> LBl>LO>Sons

Ds :                          LN<Son<BB2>LN>Son

 

 

 






LB : Lumière blanche

LN : Lumière noire

LO : Lumière orange

LBe : Lumière bleue

McL : Macrocosme lumineux

McSo : Macrocosme sonore

RL : Réalité lumineuse

RSo : Réalité sonore

ImM : Image des mondes, les mondes lumineux (informations lumineuses)

IdM : Idées des mondes, les mondes sonores (informations sonores)

  

Le qualium cosmologique Ols a donc deux réalités car il est issu autant de la propagation du son que de la lumière.

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