Si les cordes et les anti-cordes
relèvent de deux phénomènes différents, mais comme les deux faces de la même
pièce, la relation entre les qualia E
(forme sonore) et les qualia Ṁ pour
l’un, et la relation entre les anti-qualia
E (forme lumineuse) et les qualia Ġ
d’autre part, l’espace-temps et l’antimatière eux aussi sont comme les deux
faces de la même pièce.
En effet, il s’agira toujours de la
résultante de l’affectation réciproque du son et de la lumière, pour le cas de
l’antimatière, dans sa dimension lumineuse, sous l’action d’un anti-qualium G sur les qualia Ṁ qui produisent la lumière
sombre à l’origine de l’antimatière, et pour le cas de l’espace-temps, dans sa
dimension sonore, sous l’effet de l’action d’un anti-qualium M sur les qualia
Ġ, qui produit la présence initiale de ce qui deviendra à terme l’espace-temps.
L’anti-qualium G est déjà une forme lumineuse sombre, en effet, les
qualia G sont des formes lumineuses,
mais en interaction avec les anti-qualia
E, la lumière s’assombrit, sous l’effet de l’interaction avec elle-même, de
cette manière, ce qui interagit avec les qualia
de son Ṁ est une forme de lumière obscurcie par elle-même, une lumière qui
interfère avec elle-même, comme le son est lui-même sombre, l’immatière
résultante sera sombre.
Cette lumière sombre va devenir
antimatière car elle va être informée telle quelle par le son, de cette
manière, c’est la lumière interférant avec elle-même et affectée par le son qui
va produire l’antimatière. L’antimatière n’est pas autre chose qu’une
contre-matière-visible, ce que produit en termes de matière une lumière altérée
par elle-même et informée par le son. On pourrait presque dire que cette
antimatière est en somme la symétrique de la matière visible, ce que n’est pas
la matière sombre qui elle est, sous sa forme tal, positive. L’antimatière est une forme de matière, certes, mais
anéantie comme telle par elle-même, et la chose la plus proche de ce que tous
les philosophes du monde nomment le non-être.
La matière noire elle, n’est pas du
non-être, elle est une forme autre d’être, et si l’on considère que la matière
visible est la forme d’être que nous connaissons le mieux, alors il faut
convenir, que l’être, la matière donc, se déploie sous au moins deux formes qui
sont complémentaires et assignées à la formation des réalités relatives, qui
dans leur formation présuppose tout autant l’antimatière, que l’espace-temps,
comme pure présence actualisée qui supporte les matières visibles et
invisibles, et leur paradoxe, l’antimatière.
Paradoxe, au sens ancien de contre toute attente, pour autant,
l’antimatière n’est pas une singularité de la matière, mais à l’origine même,
elle est issue du phénomène anti-qualium
G. Les anti-qualia E sont
lumineux, mais l’anti-qualium G
est de la lumière sans aucune luminosité visible, dans la mesure où les qualia E et G ont interféré lumière
contre lumière, ce n’est pas une singularité, mais une opposition qui démontre
la richesse que peut contenir l’univers, et elle peut être posée la question de
savoir ce qui peut exister dans l’antimatière, et si l’existence est possible
dans l’antimatière.
C’est dans la mesure où le qualium E noir et les qualia M et G noirs sont une forme
primitive d’anti-lumière et d’anti-son que nécessairement l’univers exprime
cette forme d’antimatière, car les qualia
tendent à exprimer toutes leurs possibilités d’existence et de déploiement
latents, et il y a fort à parier qu’à chaque qualium corresponde une forme d’être ou de non être, dont nous ne
saurions encore rien. Mais une chose est certaine, s’il existe la matière
visible ou sombre, l’antimatière et la structure espace-temps, et si la matière
visible est la forme visible d’existence dans l’univers de la lumière blanche,
si l’antimatière est la forme visible de l’existence de la lumière noire, alors
il faut conclure que l’espace-temps est la forme d’existence de la lumière
bleue, la force d’attraction, et que la matière sombre est la forme visible de
l’existence de la lumière orange, la force de colle, si je puis dire les choses
ainsi.
Mais ce que cela tend à signifier aussi,
c’est qu’il existe dans l’univers trois autres lumières, et trois autres sons,
que j’ai nommé or, nacré or, et nacré argent, parce que tels ils me sont
apparus, qui sont des lumières totalement invisibles et des sons totalement
inaudibles, et qui entrent dans la constitution de l’antimatière et de
l’espace-temps, quels autres types de forme d’être ou de non être génèrent-ils
chacun ?
On sait que dans le cas de l’antimatière,
ce sont ces qualia Ṁ de son inaudible
qui interagissent avec l’anti-qualium
G, en d’autres termes, ces qualia
Ṁ n’ont pas le pouvoir de faire à nouveau interférer la lumière sombre avec
elle-même pour produire un autre type de lumière, mais permettent à l’anti-qualium G de pouvoir se
stabiliser d’abord sous la forme d’une anti-lumière, qui deviendra ensuite
l’antimatière : tout se passe comme si ces qualia Ṁ avaient la possibilité de pouvoir stabiliser cette
anti-lumière, ceci montre qu’ils ont bien une action même invisible sur cette
lumière paradoxale.
De la même manière, l’anti-qualium M est affecté par les
trois qualia Ġ qui sont purement
invisibles, l’anti-son est alors stabilisé par ces qualia Ġ qui ne peuvent cependant transformer la nature de l’anti-qualium M. Ainsi, la structure de
l’espace-temps est la forme visible de cet anti-qualium M, constitué de sept sons qui ne sont qu’un et de
trois lumières invisibles et inappréhensibles autrement que par leurs effets
sur cet anti-qualium M manifeste.
En d’autres termes, l’antimatière et
l’espace-temps sont deux choses qui sont générées dans le même mouvement, tout
comme les cordes et les anti-cordes sont générées par le même mouvement, et
l’antimatière sera à l’espace-temps ce que la corde sera à son anti-corde. Ce
que l’on peut dire, c’est que l’antimatière est une forme invisible et
l’espace-temps une forme visible de la même chose.
Et cette chose est de l’anti-son conjoint à trois formes de lumière qui nous
échappent absolument.
Cet anti-son forme, par son interaction
avec les trois lumières, une sorte de nappe incolore sans matière dans laquelle
les cordes et anti-cordes vont venir se former, tandis que ces trois lumières,
par leur interaction avec l’anti-son, forment une antimatière qui préserve
l’espace-temps de la dislocation, de cette manière, on peut comprendre que
l’antimatière est une autre forme de colle, attribuée à l’espace-temps, pour le
rendre pérenne.
Il y aurait donc deux formes de colle
dans l’univers, l’antimatière d’une part, et l’énergie orange d’autre part.
L’antimatière est constituée de trois qualia
de lumières insondables, et l’énergie orange dérive du qualium orange. L’antimatière est donc la colle de l’anti-son,
tandis que l’énergie orange est la colle de la lumière et du son. Les qualia E ne sont en aucun cas constitués
de ces trois qualia de lumières qui
constituent l’antimatière, ce qu’il faut comprendre, c’est que c’est l’absence
de ces trois qualia dans la structure
des qualia E ou des anti-qualia E qui rendent possible
l’émergence de la matière, visible ou sombre, si les qualia E n’avaient pas existé, la matière, visible ou sombre,
n’aurait pas pu exister non plus, il n’y aurait eu que de l’antimatière et de
l’espace-temps.
On peut ainsi conclure que l’antimatière
est la frange d’interférence entre l’anti-son et l’anti-lumière, du côté de
l’anti-lumière, lesquels forment ensemble une nappe nommée espace-temps
lorsqu’elle concerne les quatre dimensions que nous connaissons. Dans la frange
d’interférence entre eux, côté son, la nappe est rendue intègre par une colle
nommée antimatière.
Ce que cela signifie c’est que si l’on
touche à l’antimatière, on touche de fait à la structure et à l’équilibre
internes de l’espace-temps, et c’est périlleux. Ainsi, créer ou détruire de
l’antimatière, c’est s’exposer à disloquer l’espace-temps, de la même manière
que créer ou détruire la matière sombre, c’est s’exposer à disloquer la matière
visible, dont nous avons besoin pour être, en disloquant la relation systémique
et intégrative des composantes qui fondent l’unité, l’intégrité et l’existence
de l’univers.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire