vendredi 24 janvier 2025

Espace-temps et antimatière, La philosophie des qualia

 

Si les cordes et les anti-cordes relèvent de deux phénomènes différents, mais comme les deux faces de la même pièce, la relation entre les qualia E (forme sonore) et les qualia Ṁ pour l’un, et la relation entre les anti-qualia E (forme lumineuse) et les qualia Ġ d’autre part, l’espace-temps et l’antimatière eux aussi sont comme les deux faces de la même pièce.

En effet, il s’agira toujours de la résultante de l’affectation réciproque du son et de la lumière, pour le cas de l’antimatière, dans sa dimension lumineuse, sous l’action d’un anti-qualium G sur les qualia Ṁ qui produisent la lumière sombre à l’origine de l’antimatière, et pour le cas de l’espace-temps, dans sa dimension sonore, sous l’effet de l’action d’un anti-qualium M sur les qualia Ġ, qui produit la présence initiale de ce qui deviendra à terme l’espace-temps.

L’anti-qualium G est déjà une forme lumineuse sombre, en effet, les qualia G sont des formes lumineuses, mais en interaction avec les anti-qualia E, la lumière s’assombrit, sous l’effet de l’interaction avec elle-même, de cette manière, ce qui interagit avec les qualia de son Ṁ est une forme de lumière obscurcie par elle-même, une lumière qui interfère avec elle-même, comme le son est lui-même sombre, l’immatière résultante sera sombre.

Cette lumière sombre va devenir antimatière car elle va être informée telle quelle par le son, de cette manière, c’est la lumière interférant avec elle-même et affectée par le son qui va produire l’antimatière. L’antimatière n’est pas autre chose qu’une contre-matière-visible, ce que produit en termes de matière une lumière altérée par elle-même et informée par le son. On pourrait presque dire que cette antimatière est en somme la symétrique de la matière visible, ce que n’est pas la matière sombre qui elle est, sous sa forme tal, positive. L’antimatière est une forme de matière, certes, mais anéantie comme telle par elle-même, et la chose la plus proche de ce que tous les philosophes du monde nomment le non-être.

La matière noire elle, n’est pas du non-être, elle est une forme autre d’être, et si l’on considère que la matière visible est la forme d’être que nous connaissons le mieux, alors il faut convenir, que l’être, la matière donc, se déploie sous au moins deux formes qui sont complémentaires et assignées à la formation des réalités relatives, qui dans leur formation présuppose tout autant l’antimatière, que l’espace-temps, comme pure présence actualisée qui supporte les matières visibles et invisibles, et leur paradoxe, l’antimatière.

Paradoxe, au sens ancien de contre toute attente, pour autant, l’antimatière n’est pas une singularité de la matière, mais à l’origine même, elle est issue du phénomène anti-qualium G. Les anti-qualia E sont lumineux, mais l’anti-qualium G est de la lumière sans aucune luminosité visible, dans la mesure où les qualia E et G ont interféré lumière contre lumière, ce n’est pas une singularité, mais une opposition qui démontre la richesse que peut contenir l’univers, et elle peut être posée la question de savoir ce qui peut exister dans l’antimatière, et si l’existence est possible dans l’antimatière.

C’est dans la mesure où le qualium E noir et les qualia M et G noirs sont une forme primitive d’anti-lumière et d’anti-son que nécessairement l’univers exprime cette forme d’antimatière, car les qualia tendent à exprimer toutes leurs possibilités d’existence et de déploiement latents, et il y a fort à parier qu’à chaque qualium corresponde une forme d’être ou de non être, dont nous ne saurions encore rien. Mais une chose est certaine, s’il existe la matière visible ou sombre, l’antimatière et la structure espace-temps, et si la matière visible est la forme visible d’existence dans l’univers de la lumière blanche, si l’antimatière est la forme visible de l’existence de la lumière noire, alors il faut conclure que l’espace-temps est la forme d’existence de la lumière bleue, la force d’attraction, et que la matière sombre est la forme visible de l’existence de la lumière orange, la force de colle, si je puis dire les choses ainsi.

Mais ce que cela tend à signifier aussi, c’est qu’il existe dans l’univers trois autres lumières, et trois autres sons, que j’ai nommé or, nacré or, et nacré argent, parce que tels ils me sont apparus, qui sont des lumières totalement invisibles et des sons totalement inaudibles, et qui entrent dans la constitution de l’antimatière et de l’espace-temps, quels autres types de forme d’être ou de non être génèrent-ils chacun ?

On sait que dans le cas de l’antimatière, ce sont ces qualia Ṁ de son inaudible qui interagissent avec l’anti-qualium G, en d’autres termes, ces qualia Ṁ n’ont pas le pouvoir de faire à nouveau interférer la lumière sombre avec elle-même pour produire un autre type de lumière, mais permettent à l’anti-qualium G de pouvoir se stabiliser d’abord sous la forme d’une anti-lumière, qui deviendra ensuite l’antimatière : tout se passe comme si ces qualia Ṁ avaient la possibilité de pouvoir stabiliser cette anti-lumière, ceci montre qu’ils ont bien une action même invisible sur cette lumière paradoxale.

De la même manière, l’anti-qualium M est affecté par les trois qualia Ġ qui sont purement invisibles, l’anti-son est alors stabilisé par ces qualia Ġ qui ne peuvent cependant transformer la nature de l’anti-qualium M. Ainsi, la structure de l’espace-temps est la forme visible de cet anti-qualium M, constitué de sept sons qui ne sont qu’un et de trois lumières invisibles et inappréhensibles autrement que par leurs effets sur cet anti-qualium M manifeste.

En d’autres termes, l’antimatière et l’espace-temps sont deux choses qui sont générées dans le même mouvement, tout comme les cordes et les anti-cordes sont générées par le même mouvement, et l’antimatière sera à l’espace-temps ce que la corde sera à son anti-corde. Ce que l’on peut dire, c’est que l’antimatière est une forme invisible et l’espace-temps une forme visible de la même chose. Et cette chose est de l’anti-son conjoint à trois formes de lumière qui nous échappent absolument.

Cet anti-son forme, par son interaction avec les trois lumières, une sorte de nappe incolore sans matière dans laquelle les cordes et anti-cordes vont venir se former, tandis que ces trois lumières, par leur interaction avec l’anti-son, forment une antimatière qui préserve l’espace-temps de la dislocation, de cette manière, on peut comprendre que l’antimatière est une autre forme de colle, attribuée à l’espace-temps, pour le rendre pérenne.

Il y aurait donc deux formes de colle dans l’univers, l’antimatière d’une part, et l’énergie orange d’autre part. L’antimatière est constituée de trois qualia de lumières insondables, et l’énergie orange dérive du qualium orange. L’antimatière est donc la colle de l’anti-son, tandis que l’énergie orange est la colle de la lumière et du son. Les qualia E ne sont en aucun cas constitués de ces trois qualia de lumières qui constituent l’antimatière, ce qu’il faut comprendre, c’est que c’est l’absence de ces trois qualia dans la structure des qualia E ou des anti-qualia E qui rendent possible l’émergence de la matière, visible ou sombre, si les qualia E n’avaient pas existé, la matière, visible ou sombre, n’aurait pas pu exister non plus, il n’y aurait eu que de l’antimatière et de l’espace-temps.

On peut ainsi conclure que l’antimatière est la frange d’interférence entre l’anti-son et l’anti-lumière, du côté de l’anti-lumière, lesquels forment ensemble une nappe nommée espace-temps lorsqu’elle concerne les quatre dimensions que nous connaissons. Dans la frange d’interférence entre eux, côté son, la nappe est rendue intègre par une colle nommée antimatière.

Ce que cela signifie c’est que si l’on touche à l’antimatière, on touche de fait à la structure et à l’équilibre internes de l’espace-temps, et c’est périlleux. Ainsi, créer ou détruire de l’antimatière, c’est s’exposer à disloquer l’espace-temps, de la même manière que créer ou détruire la matière sombre, c’est s’exposer à disloquer la matière visible, dont nous avons besoin pour être, en disloquant la relation systémique et intégrative des composantes qui fondent l’unité, l’intégrité et l’existence de l’univers.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

L’émergence de la dimensionnalité, La philosophie des qualia

    Ce qui est intéressant, c’est que nos constantes cosmologiques ne sont constantes que dans nos dimensions, (x,y,z,t), mais il y a 22 d...