Au niveau macrocosmique, existent les qualia originaux de son M et de lumière
G, les quatre qualia E constitués par
la propagation du son dans la lumière dans le qualium originel M, et mais aussi les quatre anti-qualia E constitués par la propagation
de la lumière dans le son dans le qualium
originel G côté lumineux. On pourrait décrire les anti-qualia E de cette manière-ci, afin de rendre les choses plus
évidentes :
Au niveau microcosmique, du côté sonore du qualium originel, existent des anti-qualia de son M et de lumière G, qui résultent de l’interaction entre les qualia M avec les qualia E et les qualia G avec les anti-qualia E. Un qualium de son est formé d’un milieu lumineux dans lequel se propage le son diffracté, et un qualium de lumière est de la même manière formé par le même milieu sonore dans lequel vient se propager la lumière diffractée. Deux manières différentes d’envisager le même milieu.
Lorsque les qualia E, son et lumière viennent interagir avec les qualia de son M, la lumière présente
dans les qualia M est affectée par la
lumière présente dans les qualia E de
sorte que ces lumières interfèrent et s’annulent les unes les autres, de cette
manière il n’y aura plus dans l’anti-qualia
de son que les couleurs du son, qui ne pourront se propager que dans les trois
couleurs de la lumière qui demeureront intactes. Le son alors ne pourra plus se
manifester que sous la forme d’un seul son vibrant de sept manières
différentes, dont trois seront prédominantes, puisque renforcés par les sons
des qualia E.
Et de la même manière lorsque les anti-qualia E entrent en interaction avec les
qualia G, c’est le milieu sonore qui
va être affecté, et la lumière ne pourra plus se propager que dans les quatre
couleurs de son restant intactes, non affectées par les sons des anti-qualia E. Et cette lumière sera
constituée d’une seule lumière vibrant selon sept modes différents.
La lumière et le son des qualia E ne viennent pas annuler le son
dans les anti-qualia M ou la
lumière dans les anti-qualia G,
c’est le milieu de propagation lui-même qui est touché, ce milieu est sonore
pour la lumière et lumineux pour le son, mais c’est le même milieu, de cette
manière on peut comprendre qu’il n’y a pas véritablement d’hétérogénéité entre
le son et la lumière l’un se propage dans l’autre et l’altère de manière
plurivoque mais simultanée. Ainsi on comprend aussi que les qualia M et G deviennent des anti-qualia M et G, qui à leur
tour deviennent des qualia Ṁ et Ġ
d’un autre type, seuls les qualia E
se différencient donc du milieu sonore et lumineux formés par les qualia et anti-qualia de type M ou G.
Et ce sont ces qualia E qui viennent altérer et transformer les qualia et anti-qualia de type M et G. On se dirige vers de plus en plus
d’existence, mais à ce stade, rien encore n’existe, il est donc impossible de
dire que les qualia sont autre chose
que des entités qui se manifestent dans l’interaction qu’elles forgent
ensemble. L’altération des qualia
originels est donc ce qui à terme va produire quelque chose que nous nommons
matière, mais sans savoir désormais si cette matière est autre chose que
quelque chose qui se propage et prend forme au cours de ces principes
d’altération et d’interaction et de dégradation de la lumière et du son, et par
dégradation, il faut entendre dans le même temps affaiblissement et phénomène
de matérialisation.
Si la matière est chose étendue, elle
procède donc de quelque chose, le qualium,
qui n’est lui-même pas étendue, ni même n’est susceptible de prendre toutes les
formes, puisque ces formes seront toujours au maximum au nombre de sept,
définies par des couleurs spécifiques. Les qualia
ne forment donc pas une matière. Toute matière est quantifiable, le qualium ne l’est pas, par définition.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire