vendredi 24 janvier 2025

Le qualium, La philosophie des qualia

 

Le tissage de la structure de l’univers concerne quatre énergies, blanche, sombre, bleue et orange, les deux dernières étant la « colle » de cette structure. Si l’univers était une image pixellisée, un pixel ayant perdu l’information des énergies orange et bleue conduirait au retour à l’état initial, soit du vide où rien ne subsiste, soit de la lumière à l’état pur, soit du son à l’état pur. D’où l’idée que les trous noirs et blancs sont issus d’une perte d’une ou plusieurs énergies. S’il y a perte de l’énergie bleue, ce serait des trous noirs, ce sont les trous noirs « naturels », s’il y a perte de l’énergie orange, ce serait des trous blancs. S’il y a perte des deux ce serait des trous de vers.

L’énergie orange est une forme de nappe énergétique qui donne sa cohésion à la « matière » comme au vivant, et qui participe à l’élaboration de tout ce qui est, c’est comme l’information « génétique » initiale de l’univers qu’elle contient. L’énergie bleue forme une énergie d’attraction, un principe initial de toutes les formes d’attraction, et de leurs lois, ce que concernant l’univers nous nommons les quatre forces. La cinquième force est spirituelle.

Les qualia E contiennent toutes les informations nécessaires à l’apparition des réalités relatives et de l’univers, a priori. Le qualium est une entité. Cela signifie qu’il n’a aucune matérialité. Dans l’immatière et au-delà, à son origine, il n’y a aucune matérialité telle que l’entend la conscience ordinaire, y compris lorsqu’elle pense quantum d’action ou vecteurs d’état. Le qualium se définit par ses propriétés, il est, au titre de sa couleur dominante, toujours ce qui va venir définir sa fonction primaire. La couleur nomme ses propriétés, il sera attraction pour les qualia bleus, il sera tissage pour les qualia oranges, il sera vide pour les qualia noirs, et il sera infini pour les qualia blancs. Les propriétés d’être vide, attractif, colle, ou infini, forment l’ensemble des possibilités des qualia E, mais la combinaison de ces quatre propriétés sera elle infinie.

Le qualium noir, en tant que vide, peut être dit positif, c’est-à-dire à proprement parler vide, bouillonnement d’une puissance en devenir, ou négatif, c’est-à-dire en réalité la possibilité du non, le non son, la non lumière, le non qualium, le non univers, le non monde, la non dimension. Il contient donc en lui tout le potentiel créatif de la manifestation et aussi sa possible non-existence. Le qualium blanc en tant qu’il est infini est aussi ce qui va contenir le principe même de finitude, concernant les trois autres qualia, qui relativement à lui seront finis.

De cette manière, le qualium blanc va rendre infinies les propriétés des autres qualia, de sorte que dans la matérialité, ces principes de finitudes deviennent des principes d’exactitudes. En d’autres termes, ces propriétés qui sont finies en soi vont devenir infinies dans l’immatière, cela signifie que les qualia vont porter en eux les fondements mêmes de ce que nous nommerons ensuite la matière : les propriétés de vide, de collage ou d’attraction seront finis mais se déploieront de manière infinie lorsqu’ils seront corrélés à un qualium blanc, et de manière finies, s’ils ne sont pas corrélés à un qualium blanc.

Inversement, ces trois différents qualia sont ce qui va venir finir, déterminer l’infini du qualium blanc, et rendre ainsi possible que quelque chose nommée matière puisse apparaître.

Les quatre cordes primordiales contiennent effectivement les quatre couleurs, ensemble dans un équilibre de forces parfait. Comme il n’existe que sept sons et quatre couleurs, pour les qualia E, une corde simple ne pourra pas contenir plus de sept sons différents et quatre couleurs différentes, puisque chaque lumière est corrélée à deux sons sauf la lumière noire qui n’est corrélée qu’à un seul son. C’est-à-dire que pour les cordes primordiales et simples, on aura un maximum de vingt-huit combinaisons possibles, les 28 qualia simples ; cela signifie qu’il y a vingt-huit types de vibrations différentes qui donnent vingt-huit cordes différentes, quatre primordiales et vingt quatre dites simples, mais qui, en réalité, sont déjà complexes, et qui différeront de chaque côté du qualium originel, compte tenu de la différence issue des modes de vibrations des qualia primordiaux de chaque côté, sonore et lumineux. Ce sont cependant les mêmes 28 qualia simple, les mêmes 28 cordes, mais dont quatre vibrent de manière sonore, ou de manière lumineuse.

En d’autres termes, le nombre de corde simple n’est pas infini. À partir de ces vingt-huit cordes dites simples, ou types de vibration, et selon leurs combinaisons, vont apparaître des cordes dites complexes, lesquelles vont structurer ce qui est afin de former tous les éléments de l’état quantique que nous connaissons : plus l’on s’éloigne du Big Bang 2, plus la réalité devient complexe, mais plus on s’approche de l’origine, et plus les choses deviennent simples et ce qui est demeure simple aussi.

Le qualium noir est donc spécial, et il est doté de deux propriétés,- et tandis que le qualium bleu est doté de deux propriétés qui s’accordent l’une à l’autre comme des complémentaires -, le qualium noir est lui pourvu de deux propriétés qui s’annulent l’une l’autre : jamais le bouillonnement de l’immatière ne pourra coexister avec sa négation. Les qualia orange et blanc sont eux-mêmes dotés de deux propriétés, le tissage et la colle pour la couleur orange, et l’infini et l’immatière (le fini) pour la couleur blanche. Ces propriétés sont aussi des fonctions, mais les quatre qualia E primordiaux ont d’autres propriétés qui ne sont pas forcément des fonctions mais aussi des définitions, et d’autres encore qui seront des qualités.

Le qualium blanc a lui-même plusieurs propriétés, il est d’abord réversible, transitif et infini, il n’a pas de forme au sens strict du terme, si par forme l’on entend une détermination spéciale. Il est en l’état indéterminé, ce qui n’est pas le cas des trois autres qualia, puisque le qualium noir est déterminé par la négation qu’il porte, et que les qualia orange et bleus sont finis par définition par leur fonction de colle et de tissage ou d’attraction. Il va sans dire que le tissage relatif de notre monde procède tant de l’énergie orange que de l’énergie bleue. L’espace-temps tel que conçu par nous est la manifestation de l’action conjointe des énergies orange et bleue, tissant le vide et l’infini afin de porter la matière, ou ce que nous nommons telle.

En réalité cette matière n’est qu’existante, et non étant, en d’autres termes, elle émerge, surgit et s’extrait de l’être aux yeux de l’observateur, mais elle est sans substance, elle n’est pas en soi, la réalité relative est phénoménale et non étante. Ceci étant, elle est nouménale. Par contre, la Réalité, elle, est et existe dans le même temps.

Le qualium orange est le plus important de tous, on pourrait se dire que les lois d’attraction sont essentielles, et elles le sont, mais c’est la propriété orange qui fonde ce milieu entrelacé dans lequel sont rendues possibles la manifestation des lois d’attraction, et par lois d’attraction, il faut entendre, entre autres, les forces que nous connaissons. En effet, la propriété orange permet à l’espace-temps de se constituer comme tel, tel que nous le connaissons, elle forme le milieu, mais aussi le tissage dont a besoin l’espace-temps pour devenir un milieu homogène, et c’est elle qui permet la courbure de l’espace et du temps, de sorte que sans elle les lois d’attraction ne sauraient se mettre en œuvre, du point de vue de la gravitation classique, mais aussi quantique et du point de vue de la nucléation, dont elle permet l’apparition.

Le qualium blanc a la propriété d’être infini, cela lui confère une possibilité infinie de créer de la matière, mais cette possibilité sera encadrée par les trois autres qualia qui vont venir le limiter, ainsi la colle, les lois d’attraction et le vide sont ce qui « limite » l’infini. Sans ces limites, notre univers n’aurait pas pu exister, car tout aurait été infini y compris la « matière », mais en tant qu’il possède cette propriété, il est aussi ce qui vient confirmer la possibilité de la diversité infinie des formes d’existence, de vie, d’étantité, du plus petit au plus grand, c’est à partir de ce qualium blanc que va prendre corps ce que nous nommons la « matière », quelles que soient ses formes, de la plus immatérielle à la plus tangible, il n’y a pas de rupture.

Il ne faut pas confondre le qualium originel, issu du Big Bang I, les quatre qualia E primordiaux cosmologiques issus du Big Bang II dans l’un desquels nous sommes, au niveau macrocosmique, avec les quatre qualia E primordiaux qui fondent, au niveau microcosmique, notre univers et se complexifient au fur et à mesure qu’on s’éloigne du Big Bang II, dans la présence pure, en combinaisons simples, complexes ou secondaires, lesquelles deviennent donc les cordes primordiales, simples, puis complexes, qui à leur tour produisent la mousse quantique, le vide, les quanta, et tout ce que nous connaissons.

Lorsque le qualium blanc entre en contact avec les autres qualium sous l’effet attractif du qualium bleu, le qualium orange vient limiter la part infinie du qualium blanc et colle ensemble le qualium noir et le qualium blanc, tandis que le qualium bleu permet cette imbrication et la rend pérenne. Le vide donc se retrouve tissé à l’infini et s’avère être le constituant fondamental qui va tenir en équilibre ce que nous finirons par nommer la masse de la matière, laquelle est une forme complexe de lumière et de vide informés par le son et soumise à des lois d’attraction et de tissage.

Le qualium blanc contient en germe l’information « matière », tout comme les trois autres comportent les informations « vide », « tissage », « attraction ». Tout contient tout dès le commencement, en puissance. Ce sont les qualia orange et bleu qui fonderont ce que nous nommons l’espace-temps, ils contiennent comme les deux autres l’information « présence » (espace initial), mais c’est sous leur effet que l’espace à l’état initial va émerger comme tel, puis, in fine, l’espace et le temps, sous la forme première de l’espace-temps.

Par le qualium bleu, et donc à sa suite l’énergie bleue, c’est d’abord la nucléation qui se rend manifeste, sous sa forme forte, et ensuite sous sa forme faible, ensuite apparaît la gravitation quantique qui rendra possible la force électromagnétique puis la gravitation classique. Le travail de la nucléation consiste à donner sa consistance à la lumière informée par le son, c’est-à-dire son aspect d’abord immatériel, puis « matériel », puis matériel au sens classique. Chaque énergie issue de chaque lumière possède les propriétés, les qualités et les fonctions de la lumière dont elle dérive, et dont elle est, rappelons-le, la forme faible. C’est cet affaiblissement de la lumière en énergie qui rend possible l’apparition de tout ce qui est dans son ensemble.

Le qualium noir est donc celui qui porte la propriété du vide, mais il porte aussi la propriété de la finitude, en tant qu’il limite l’infini, il sera ce qui in fine donnera au qualium blanc sa forme finale, tandis que l’on sait que ce sont les sons primordiaux qui informent la matière. Nous n’entendons que trois sons sur sept, mais il faut retenir qu’il y a dix sons primordiaux. Ainsi le son se décline de dix manières différentes, rendant la manifestation diverse, selon le son qui servira à sa réalisation, qu’il nous soit audible ou non.

Les trois sons que nous connaissons, seront l’origine de ce que nous nommons notre matière. Ils serviront à forger jusqu’à notre être au monde, ou notre être dans le monde. Les quatre autres sons produisent aussi à partir de la lumière des manifestations différentes, mais auxquelles nous n’aurons jamais accès, puisqu’elles proviennent de sons qui nous sont inaudibles et donc irreprésentables. Mais il reste trois sons, dont nous ignorons tout, et pour lesquels nous ne savons pas s’ils produisent quelque chose, mais il semble bien qu’ils produisent quelque chose qui forme le fondement du qualium originel, et ses fondations propres.

Le qualium noir, D, est introversé, cela signifie qu’il ne connaît aucune extension de la lumière, ou du son, bien au contraire, il est ce qui va concentrer la lumière et le son en un point dynamique, son Big Bang II lui-même. Dans Os, au niveau qualique, cela se développe de manière similaire au qualium E bleu, la concentration relative au qualium E noir va permettre à une loi d’attraction et à un collage d’être opérationnels, il va concentrer l’immatière puis la « matière » comme une structure, comme un ensemble homogène et indépendant. Ainsi, le son informe la matière, l’énergie orange la tisse, l’énergie blanche la fonde, la constitue, l’énergie noire la concentre, et l’énergie bleue la rend homogène avec l’ensemble et le reste de ce qui est.

Ceci vaut au niveau quantique, mais aussi au niveau classique, où ces quatre énergies, bien qu’imperceptibles, nous fondent. Ce qui est amusant, c’est qu’au tout début, on ne me présentait que l’énergie orange, comme une chose que nul ne connaissait, tandis qu’on connaît très bien son existence, à mon sens, c’est surtout l’énergie bleue qui passe inaperçue, puisque l’on ne l’observe pas directement, mais l’on n’en voit et ne décrit que les effets. En tous cas, le qualium noir est ce qui au final concentre l’immatière sur elle-même comme une entité indépendante et autonome. Il est le qualium E qui concentre ce qui est afin qu’au terme de l’évolution de l’immatière, il apparaisse quelque chose que l’on puisse nommer « matière »

Le qualium E bleu est effectif tout comme le sont les autres dès sa forme qualique, bien qu’il ne soit pas encore question d’énergie mais de lumière, il possède déjà toutes les lois d’attraction qui vont venir fonder le monde que nous connaissons, mais aussi ceux que nous ne connaissons pas. Nous parlons de ces forces au niveau non pas de notre réalité relative, mais au niveau universel, ce sont des forces universelles, ce qui signifie que dans chaque réalité relatives, elles seront identiques. Ce sont les constantes, l’espace-temps, etc., qui changeront d’une réalité relative à l’autre, mais non les forces.

Nommer substance ce qui est, selon nous et notre perception, fut-elle intellectuelle, lorsqu’elle n’est pas sensible, ne définit en rien ce que serait cette substance. Ce que nous nommons matière est ce que nous pouvons objectiver comme une « substance étendue, divisible, pesante, et susceptible de toutes sortes de formes »[1], le principe même des choses, une substance, ce qui se tient dessous cette matière qui est non pas nécessairement pesante, puisque certains éléments sont de masse nulle, mais une chose qui sous-tend la phénoménalité de l’existant. Nommer substance ce qui est, l’Être, le Réel, et matière ce qui existe, et qui est pure phénomène d’émergence continuée d’une substance vide, qui est et n’est rien dans le même temps.

Ce qui se tient dessous la matière donc, est lui-même non tangible, comme nous serions portés à le croire à notre échelle, nous le savons, et nous le savions lorsque nous avons inventé le terme matière, même si en l’occurrence le sens premier de principe et de substance fut largement oublié. La matière n’est pas non plus nécessairement étendue, c’est-à-dire spatiale, dans le cas des cordes nous retrouverons la spatialité de l’existant, mais dans le cas des qualia, il n’y a encore aucune étendue, car l’étendue est une qualité de l’espace et de l’espace à l’état initial, tout comme l’est la temporalité, mais non pas de l’espace initial, qui, en tant que pure présence, n’est lui-même pas étendu, ni spatial, bien qu’il soit en tout partout, et bien qu’il porte la spatialité et la temporalité qui adviendront ensuite par lui, comme une puissance, un potentiel.

De cette sorte, on peut définir la matière sous son aspect le plus général, comme une substance, un principe, susceptible de toutes sortes de formes et dont la nature est vide a priori. De cette manière, la substance, ce qui se tient dessous, n’a pas à être autrement qu’elle n’est : intangible, un son et une lumière dont pour l’instant nous ignorons tout. Un vide qui lui-même ne sera pas matériel au sens où nous l’entendons communément. La matérialité, au sens consensuel, le mur que l’on ne saurait traverser, n’existe donc qu’à notre échelle, mais non au niveau substantiel de l’immatière, nous le savons aussi. Et que ceci existe à notre échelle ne détermine pas la matière non plus comme tangible, divisible, pesante, et intraversable, puisque les expérimentations spirituelles montrent que ce mur, que l’on ne saurait traverser communément, il est bel et bien possible de le traverser, lorsque nous avons acquis quelques facultés spirituelles. En d’autres termes, le mur intraversable n’existe que pour la conscience ordinaire, tant qu’elle ne s’est pas développée elle-même comme conscience absolue. Tout fonctionne comme si la conscience ordinaire créait la matière telle qu’elle la perçoit et l’observe…

Ce que cela signifie, c’est que « notre » matière, solide, intraversable, est tout aussi illusoire que notre matière corporelle solide, tangible, indivise l’est, et pourtant combien il nous est difficile de penser que notre corporéité même puisse être spirituelle, intangible, immatérielle, tellement ceci contrevient à toutes nos expériences communes. Comment ajouter foi à ces expériences spirituelles qui nous semblent bien extraordinaires, en Occident ? Ce mode d’exister, qui peut dématérialiser la matière et la transformer en énergie, en lumière, ou en son, c’est pourtant ce que décrit la physique quantique, et il n’y a pas de rupture entre l’existence quantique et l’existence classique ou spirituelle, nous le savons, tout évolue vers une matière toujours plus précise qui enfin se rend capable de se dématérialiser soi-même et ce qui est.

Le qualium noir est ce qui permet cette dématérialisation de l’immatière portée par le qualium blanc, le qualium noir est donc capable, dans certaines circonstances favorables, d’annuler les propriétés des qualia orange et bleu. Quelles sont ces circonstances ? Il faut se reporter aux cordes pour comprendre ce phénomène, une corde complexe constituée de plusieurs qualia noirs, au minimum deux, aura cette capacité, ce type de corde est très rare, mais il existe, la double vibration de couleur noire peut annuler les vibrations environnantes des autres qualia, sauf celle des qualia blancs, qui, de par leur propriété d’être infinis, forme une vibration infinie aussi ; le fait qu’elle soit limitée par les qualia bleu, noir et orange, ne signifie pas qu’elle ne soit plus infinie, mais signifie que la potentialité d’infini qu’elle contient sera limité par cette forme qui lui sera donnée et que nous nommons matière, et qui provient de la vibration du son.

En d’autres termes, la vibration de couleur blanche est infinie, mais sa manifestation sous une forme informée par le son et limitée par les qualia bleu, noir et orange sera elle-même finie, de forme finie. Mais sans les qualia orange et bleus, le qualia blanc n’est que lumière infinie, sous l’effet de l’annulation des autres qualia par le qualia noir, cette lumière rejaillit, et la matière se trouve dématérialisée.

Le qualium E blanc porte donc en lui deux choses bien distinctes, d’une part ce qui, au final, deviendra la matière que nous connaissons, entre autres, et d’autre part ce qui, au final, deviendra la lumière que nous connaissons, aussi. En d’autres termes, l’énergie, la masse et la lumière sont les trois variations d’une seule et même chose, la lumière blanche, quand sous sa forme faible elle entre en interaction avec les trois autres qualia, sans cette interaction, la lumière blanche ne saurait devenir quoi que ce soit, elle est dépendante des autres qualia et du son quant à son devenir, et à ses formes de manifestations.

Sans le qualium noir, elle ne connaîtrait ni le vide qui la fonde, ni la concentration dont elle a besoin pour devenir énergie, matière, lumière, ni l’annulation qui la fait rester lumière ; sans le qualium orange, elle ne saurait persévérer ni dans son existence, ni dans sa forme, car c’est cette couleur orange, c’est-à-dire cette propriété de la lumière, qui la tisse en elle-même et avec les autres qualia ; et sans la propriété bleue, elle ne saurait se persévérer sous sa forme tal, ni interagir avec les autres qualia. Chaque qualium porte donc en lui certaines propriétés qui rendent possible l’immatière puis la « matière ». Chacun est essentiel à la formation de l’univers.

Ces quatre qualia E primordiaux sont essentiels, car à eux quatre ils transportent les propriétés nécessaires à la formation de l’univers, et des réalités relatives, avec leur lot de matière tangible. À la suite de cela, chaque corde, d’abord simple puis complexe, aura des spécificités propres, et des fonctions et des actions propres, selon sa configuration qualique interne.



[1] Nouveau Dictionnaire encyclopédique, Larousse, Paris, 1968, p.559.

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