vendredi 24 janvier 2025

L’émergence de la dimensionnalité, La philosophie des qualia

  

Ce qui est intéressant, c’est que nos constantes cosmologiques ne sont constantes que dans nos dimensions, (x,y,z,t), mais il y a 22 dimensions, sept d’espace, sept de temps, sept d’espace/temps, et la dernière qui est une non dimension, dans le contexte d’une réalité relative fondée sur (t7,e6,e7,et7,d22), soit sur (t,y,x,z,d22) par exemple, la dimension 22 sera la dimension cachée de cette réalité relative, réalité relative qui partagera une, plusieurs ou toutes ces dimensions avec le complexe de réalités relatives dans lequel elle a pris corps, dans notre Région de l’univers, ce qui signifie aussi que notre Région de l’univers sera reliée par deux dimensions à la Région de l’univers à partir de laquelle elle est apparue, ces deux Régions seront liées l’une à l’autre, par la dimension e6, et par la dimension 22 qui sera présente dans toutes les réalités relatives, et dans toutes les Régions, mais comme une non-dimension, elle liera donc les réalités relatives entre elles.

Les constantes cosmologiques peuvent différer grandement des nôtres dans d’autres réalités relatives, en d’autres termes, notre système de référence défaillant (il lui manque une dimension), (x,y,z,t) est absolu pour nous, mais relatif dans l’univers. À partir de ceci, on peut imaginer n’importe quel système de référence, qui soit valide scientifiquement, sans rien préjuger de sa valeur de vérité.

Pour définir un espace-temps absolument relatif, il suffit d’une relation d’une origine avec deux dimensions spatiotemporelles, l’une constituée d’une dimension spatiotemporelle unique, et de la dimension cachée de l’univers, et l’autre constituée de deux dimensions d’espace et d’une dimension de temps.

Donc : R(O(A1, Ω2)), où O est soit le point d’apparition de notre réalité relative propre, soit le commencement de l’existence de notre Région de l’univers, et R, la relation entre cette origine et les dimensions de l’espace-temps concerné. Dans notre référentiel singulier, on aura donc R(O(t,y,x,z,d22)), où A1 est (t,y,x) et Ω2 est (z,d0).

Cela signifie qu’à l’origine l’espace et le temps ne sont pas non plus dissociés, la rotation spirale du point d’origine aurait donc favorisé la dissociation de l’espace et du temps, au point critique de l’apparition de l’espace-temps. Avant ce point critique, dans la manifestation qualique, il existe quelque chose qui n’est ni espace ni temps, ni espace-temps, mais milieu non dissociatif portant en germe la potentialité de l’un et l’autre, donc le passage du monde qualique au monde quantique intervient lorsque ce milieu se différencie et se discrimine progressivement en espace-temps, jusqu’au seuil critique où il apparaît comme tel.

Dans l’ordre, sauf erreur de ma part :

Sept états de temps : présence (t1), infini (t2), vide (t3), vague (ondulatoire) (t4), chiffonné (t5), spiral (soufflet) (t6), flèche (irréversible) (t7).

Sept états d’espace : présence (e1), infini (e2), vide (e3), profondeur fluide non temporelle (différente de z) (e4), chiffonné (e5), longueur y (e6), largeur x (e7).

Sept états d’espace/temps : présence (et1), infini (et2), vide (et3), flux ondulatoire (et4), tissage (intrication) (et5), intervalle (et6), profondeur (z) (et7).

Et un état nul, une non-dimension, ni spatiale, ni temporelle, ni spatiotemporelle, mais neutre, et en réalité, plutôt une anti-dimension, comme le fil qui coud toutes les autres dimensions de l’univers comme un seul ensemble.

Tout référentiel fait appel à certains de ces états de l’espace, du temps et du spatiotemporel. Chacun de ces états fondent des dimensions différentes, et donc des référentiels différents. C’est aussi ce qui produit l’idée erronée d’univers multiples, en réalité, il n’y a qu’un seul univers, mais de multiples réalités qui s’enchevêtrent souvent, et qui sont fondées sur les lois régissant chaque Régions de l’univers : chaque Région est en effet présente dans les suivantes, de sorte que dans notre Région sont présentes les six autres Régions, qui peuvent donc générer dans notre Région des réalités relatives très diverses et fondées sur la combinaison des lois de chaque Région indépendante.

L’espace-temps que nous connaissons n’est donc pas la seule chose que « colle » l’antimatière, dans la mesure où il y a 21 dimensions qui structurent la matière visible, plus une non dimension, il y a d’autres formes d’espace-temps, que nous ne connaissons pas. Dans l’espace à l’état initial puis dans l’espace-temps puis dans l’espace et le temps, se forgent 21 dimensions qui formeront selon leurs combinaisons de nombreuses possibilités d’espaces et de temps, dans lesquels émergera cette matière visible, et une seule dimension, la dimension 22 ou 0 qui est une non-dimension, qui sera aussi la dimension commune de l’antimatière, de la matière sombre et de la matière visible.

La dimension 22 et l’antimatière sont donc les colles des espaces et temps, observables ou non, mais ne se confondent pas l’une l’autre. Créer de l’antimatière, c’est rendre réel quelque chose qui ne l’est pas, dans des dimensions dans lesquelles elle ne devrait pas être, c’est donc rendre réel non seulement la dimension 22 qui alors devient une dimension et cesse d’être une non dimension, mais aussi les 17 autres dimensions qui ne doivent pas exister dans l’espace-temps à quatre dimensions de notre réalité relative, si nous voulons que notre espace-temps reste opérationnel comme tel.

Créer antimatière et dimensions dont la dimension 22, c’est créer les conditions de l’effondrement de l’univers. De la même manière, il y a autant de matière sombre que de matière visible : elles existent dans les mêmes proportions. Cependant, la matière visible que nous connaissons est une partie infime de la matière visible existante réellement, puisqu’elle ne concerne qu’un seul espace-temps et cinq dimensions : un seul complexe de réalités relatives. Le reste, la matière visible existante dans d’autres combinaisons de dimensions, nous demeure inconnue ; de cette manière, la matière sombre que nous connaissons nous semble plus importante que la matière visible, elle ne l’est pas. C’est la raison pour lesquelles les autres réalités relatives peuvent nous être invisibles, si elles n’existent pas dans le même espace-temps ou les mêmes dimensions que nous.

Rendre visible la matière sombre, qui existe dans la dimension 22, c’est rendre réelles et la matière sombre, et la dimension 22, c’est mettre en danger la structure de l’univers, en mettant en danger la structure même de la matière visible, issue des relations entre les 21 dimensions, qui représentent autant de présence d’espace-temps qu’il y a de possibilités de combinaisons entre les dimensions. Si les 17 autres dimensions devenaient réelles dans notre espace-temps à cinq dimensions, cet espace-temps serait disloqué comme tel, et notre « univers » s’effondrerait comme tel.

Ceci ne peut arriver que si nous voulons créer ou rendre visible, ce qui revient au même, de l’antimatière ou de la matière sombre, ou encore la dimension 0, car alors nous créons des singularités multiples, qui à terme provoqueraient l’effondrement de notre univers. Nous avons donc la responsabilité de protéger notre univers de nous-mêmes, et au vu de la manière dont nous savons protéger notre propre humanité de nous-mêmes, je doute que nous ayons l’intelligence et la sagesse de nous contenter de la seule théorie et de sa seule validation mathématique.

Ce que nous nommons les Régions de la Réalité et de l’univers sont donc les sept différents états de cette Réalité et de l’univers qui coexistent dans l’état classique d’une manière intriquée, et dans nos réalités relatives, et ces Régions sont bâties sur la même structure que notre espace-temps propre : une dimension de temps singulière, une dimension spatiotemporelle singulière et deux dimensions d’espace, plus la dimension 22. Ce sont donc les dimensions d’espace qui rendent possible la communication entre les différentes Régions, tout comme entre les différentes réalités relatives et la non-dimension. On retrouve tous les états de ces régions intriquées les unes dans les autres au fur et à mesure de leur apparition, jusque dans l’état classique où elles coexistent toutes, ce qui fonde les 21 dimensions et la dimension 22, et la condition de possibilités de toutes nos réalités relatives.

Dans chacun des sept espaces-temps possibles, liés à ces sept Régions, la dimension de temps et la dimension spatiotemporelle seront différentes, mais elles se conjugueront avec deux dimensions d’espace, et comme il n’y a que sept dimensions d’espace, nécessairement, les dimensions d’espace seront en partie communes les unes les autres. Si les dimensions apparaissent l’une après l’autre, alors il faut comprendre que chaque Région aura une dimension d’espace commune avec la précédente, de sorte que chaque Région sera liée à la Région suivante, mais jamais par la même dimension d’espace. De la plus ancienne à la plus jeune, ces Régions fondent l’ensemble de la structure dans lesquelles peuvent exister des réalités relatives, et donc la vie.

On peut donc déduire ce qui suit :

 

 

Région 1 : R(O(t1,e1,et1, d0))    soit :     R(O(présence, présence, présence, dimension cachée))

Région 2 : R(O(t2,e1,e2,et2, d0))             R(O(infini, présence, infini, infini, dimension cachée))

Région 3 : R(O(t3,e2,e3,et3, d0))             R(O(vide, infini, vide, vide, dimension cachée))

Région 4 : R(O(t4,e3,e4,et4, d0))             R(O(vague, vide, profondeur fluide, flux, dimension cachée))

Région 5 : R(O(t5,e4,e5,et5, d0))             R(O(chiffonné, profondeur fluide, chiffonné, tissage, dimension cachée))

Région 6 : R(O(t6,e5,e6,et6, d0))             R(O(spiral, chiffonné, longueur, intervalle, dimension cachée))

Région 7 : R(O(t7,e6,e7,et7, d0))             R(O(flèche, longueur, largeur, profondeur z, dimension cachée))

 

Big Bang II : D22 ou plus précisément D0, dimension cachée

BB3/Réalité : Région 1 : État Élémentaire D1 D2 D3 D0

Univers :         Région 2 : État Unifié D4 D2 D5 D6 D0

Région 3 : État Fondamental D7 D5 D8 D9 D0

Région 4 : État Qualique D10 D8 D11 D12 D0

Région 5 : État Cordique D13 D11 D14 D15 D0

Région 6 : État Quantique D16 D14 D17 D18 D0

Région 7 : État Classique D19 D17 D20 D21 D0

 

Donc, et techniquement, on devrait parler de notre espace-temps en ces termes : R(O(t,y,x,z,d0)).

La dimension 0 est la résonance du Big Bang II. La première Région formée dans la Réalité qui englobe l’univers ne possède qu’une seule dimension spatiale, une temporelle et une spatiotemporelle, avec la dimension cachée. Elle n’est pas viable, mais peut contenir d’autres formes d’existence ; les Régions 2 et 3, qui sont dans l’univers, ne sont pas plus viables pour nous, pour des raisons évidentes : n’étant dotée d’aucune profondeur, ces régions ne sauraient abriter de l’existence sous la forme que nous connaissons, pour autant nous savons qu’elles abritent une matière observable et une matière sombre dans notre propre Région, donc elles peuvent selon leur mode, proposer des formes d’existence absolument différentes de la nôtre.

L’existence, sous une forme observable, ne peut apparaître qu’à partir de la Région 4, car elle contient une profondeur, mais cette existence ne saurait être autre que fluide, en somme, une existence qui ne nous ressemble pas du tout. Cette Région est une sorte de zone tampon entre deux modes d’exister incompatibles.

Les Régions 5, 6 et 7 peuvent, elles, abriter de l’existence puis de la vie, mais, sous la forme que nous connaissons, seule la région 7 la rend possible.

Les Régions sont donc, aussi, non seulement ce qui permet de dater notre univers, nous savons que la septième Région a entre 13 et 14 milliards d’années, mais nous ne connaissons rien de l’âge des autres ; cependant, nous savons que d’une Région à l’autre, la matière devient de plus en plus dense, et que toutes les Régions sont intriquées les unes dans les autres d’une manière non nécessairement observable dans notre propre Région, mais aussi cela nous permet de penser la manière dont cette matière dense que nous observons dans notre réalité relative, et que nous sommes aussi, s’est formée au fil de la formation des sept Régions.

Dans tous les cas, les réalités relatives ne peuvent communiquer entre elles que si elles partagent une dimension, ce qui réduirait considérablement le champ du possible, s’il n’y avait la dimension 0 ; ce qui est toujours possible, c’est de communiquer avec les réalités relatives de la Région précédemment formée à la sienne propre, dans notre cas, avec la Région 6. Ceci étant, la dimension 22, liant toutes les dimensions entre elles, devrait théoriquement nous permettre de communiquer avec les autres Régions et les autres réalités relatives, même si elles ne sont pas directement corrélées à la nôtre, pour autant que ce soit possible, c’est donc cette dimension 22 qui forme la réalité partagée.

 

 

Espace-temps et antimatière, La philosophie des qualia

 

Si les cordes et les anti-cordes relèvent de deux phénomènes différents, mais comme les deux faces de la même pièce, la relation entre les qualia E (forme sonore) et les qualia Ṁ pour l’un, et la relation entre les anti-qualia E (forme lumineuse) et les qualia Ġ d’autre part, l’espace-temps et l’antimatière eux aussi sont comme les deux faces de la même pièce.

En effet, il s’agira toujours de la résultante de l’affectation réciproque du son et de la lumière, pour le cas de l’antimatière, dans sa dimension lumineuse, sous l’action d’un anti-qualium G sur les qualia Ṁ qui produisent la lumière sombre à l’origine de l’antimatière, et pour le cas de l’espace-temps, dans sa dimension sonore, sous l’effet de l’action d’un anti-qualium M sur les qualia Ġ, qui produit la présence initiale de ce qui deviendra à terme l’espace-temps.

L’anti-qualium G est déjà une forme lumineuse sombre, en effet, les qualia G sont des formes lumineuses, mais en interaction avec les anti-qualia E, la lumière s’assombrit, sous l’effet de l’interaction avec elle-même, de cette manière, ce qui interagit avec les qualia de son Ṁ est une forme de lumière obscurcie par elle-même, une lumière qui interfère avec elle-même, comme le son est lui-même sombre, l’immatière résultante sera sombre.

Cette lumière sombre va devenir antimatière car elle va être informée telle quelle par le son, de cette manière, c’est la lumière interférant avec elle-même et affectée par le son qui va produire l’antimatière. L’antimatière n’est pas autre chose qu’une contre-matière-visible, ce que produit en termes de matière une lumière altérée par elle-même et informée par le son. On pourrait presque dire que cette antimatière est en somme la symétrique de la matière visible, ce que n’est pas la matière sombre qui elle est, sous sa forme tal, positive. L’antimatière est une forme de matière, certes, mais anéantie comme telle par elle-même, et la chose la plus proche de ce que tous les philosophes du monde nomment le non-être.

La matière noire elle, n’est pas du non-être, elle est une forme autre d’être, et si l’on considère que la matière visible est la forme d’être que nous connaissons le mieux, alors il faut convenir, que l’être, la matière donc, se déploie sous au moins deux formes qui sont complémentaires et assignées à la formation des réalités relatives, qui dans leur formation présuppose tout autant l’antimatière, que l’espace-temps, comme pure présence actualisée qui supporte les matières visibles et invisibles, et leur paradoxe, l’antimatière.

Paradoxe, au sens ancien de contre toute attente, pour autant, l’antimatière n’est pas une singularité de la matière, mais à l’origine même, elle est issue du phénomène anti-qualium G. Les anti-qualia E sont lumineux, mais l’anti-qualium G est de la lumière sans aucune luminosité visible, dans la mesure où les qualia E et G ont interféré lumière contre lumière, ce n’est pas une singularité, mais une opposition qui démontre la richesse que peut contenir l’univers, et elle peut être posée la question de savoir ce qui peut exister dans l’antimatière, et si l’existence est possible dans l’antimatière.

C’est dans la mesure où le qualium E noir et les qualia M et G noirs sont une forme primitive d’anti-lumière et d’anti-son que nécessairement l’univers exprime cette forme d’antimatière, car les qualia tendent à exprimer toutes leurs possibilités d’existence et de déploiement latents, et il y a fort à parier qu’à chaque qualium corresponde une forme d’être ou de non être, dont nous ne saurions encore rien. Mais une chose est certaine, s’il existe la matière visible ou sombre, l’antimatière et la structure espace-temps, et si la matière visible est la forme visible d’existence dans l’univers de la lumière blanche, si l’antimatière est la forme visible de l’existence de la lumière noire, alors il faut conclure que l’espace-temps est la forme d’existence de la lumière bleue, la force d’attraction, et que la matière sombre est la forme visible de l’existence de la lumière orange, la force de colle, si je puis dire les choses ainsi.

Mais ce que cela tend à signifier aussi, c’est qu’il existe dans l’univers trois autres lumières, et trois autres sons, que j’ai nommé or, nacré or, et nacré argent, parce que tels ils me sont apparus, qui sont des lumières totalement invisibles et des sons totalement inaudibles, et qui entrent dans la constitution de l’antimatière et de l’espace-temps, quels autres types de forme d’être ou de non être génèrent-ils chacun ?

On sait que dans le cas de l’antimatière, ce sont ces qualia Ṁ de son inaudible qui interagissent avec l’anti-qualium G, en d’autres termes, ces qualia Ṁ n’ont pas le pouvoir de faire à nouveau interférer la lumière sombre avec elle-même pour produire un autre type de lumière, mais permettent à l’anti-qualium G de pouvoir se stabiliser d’abord sous la forme d’une anti-lumière, qui deviendra ensuite l’antimatière : tout se passe comme si ces qualia Ṁ avaient la possibilité de pouvoir stabiliser cette anti-lumière, ceci montre qu’ils ont bien une action même invisible sur cette lumière paradoxale.

De la même manière, l’anti-qualium M est affecté par les trois qualia Ġ qui sont purement invisibles, l’anti-son est alors stabilisé par ces qualia Ġ qui ne peuvent cependant transformer la nature de l’anti-qualium M. Ainsi, la structure de l’espace-temps est la forme visible de cet anti-qualium M, constitué de sept sons qui ne sont qu’un et de trois lumières invisibles et inappréhensibles autrement que par leurs effets sur cet anti-qualium M manifeste.

En d’autres termes, l’antimatière et l’espace-temps sont deux choses qui sont générées dans le même mouvement, tout comme les cordes et les anti-cordes sont générées par le même mouvement, et l’antimatière sera à l’espace-temps ce que la corde sera à son anti-corde. Ce que l’on peut dire, c’est que l’antimatière est une forme invisible et l’espace-temps une forme visible de la même chose. Et cette chose est de l’anti-son conjoint à trois formes de lumière qui nous échappent absolument.

Cet anti-son forme, par son interaction avec les trois lumières, une sorte de nappe incolore sans matière dans laquelle les cordes et anti-cordes vont venir se former, tandis que ces trois lumières, par leur interaction avec l’anti-son, forment une antimatière qui préserve l’espace-temps de la dislocation, de cette manière, on peut comprendre que l’antimatière est une autre forme de colle, attribuée à l’espace-temps, pour le rendre pérenne.

Il y aurait donc deux formes de colle dans l’univers, l’antimatière d’une part, et l’énergie orange d’autre part. L’antimatière est constituée de trois qualia de lumières insondables, et l’énergie orange dérive du qualium orange. L’antimatière est donc la colle de l’anti-son, tandis que l’énergie orange est la colle de la lumière et du son. Les qualia E ne sont en aucun cas constitués de ces trois qualia de lumières qui constituent l’antimatière, ce qu’il faut comprendre, c’est que c’est l’absence de ces trois qualia dans la structure des qualia E ou des anti-qualia E qui rendent possible l’émergence de la matière, visible ou sombre, si les qualia E n’avaient pas existé, la matière, visible ou sombre, n’aurait pas pu exister non plus, il n’y aurait eu que de l’antimatière et de l’espace-temps.

On peut ainsi conclure que l’antimatière est la frange d’interférence entre l’anti-son et l’anti-lumière, du côté de l’anti-lumière, lesquels forment ensemble une nappe nommée espace-temps lorsqu’elle concerne les quatre dimensions que nous connaissons. Dans la frange d’interférence entre eux, côté son, la nappe est rendue intègre par une colle nommée antimatière.

Ce que cela signifie c’est que si l’on touche à l’antimatière, on touche de fait à la structure et à l’équilibre internes de l’espace-temps, et c’est périlleux. Ainsi, créer ou détruire de l’antimatière, c’est s’exposer à disloquer l’espace-temps, de la même manière que créer ou détruire la matière sombre, c’est s’exposer à disloquer la matière visible, dont nous avons besoin pour être, en disloquant la relation systémique et intégrative des composantes qui fondent l’unité, l’intégrité et l’existence de l’univers.

Cordes et anti-cordes, La philosophie des qualia


La formation des anti-cordes se fait de la même manière que les cordes, elle est promise au même destin que les cordes, mais elle est générée par l’évolution du son et des interférences auxquelles il est soumis depuis son apparition et ainsi la manière dont il est affecté d’une manière toute différente à chaque fois par la lumière.

Les anti-cordes se forment sur le même modèle que les cordes que nous avons longuement examinées ici, ce qui diffère à proprement parler est la destination de ces anti-cordes, en effet, où la corde va être à l’origine de la matière visible, grâce à la présence du qualium bleu, les anti-cordes vont être à l’origine de la matière dite noire, ou encore sombre, grâce à la présence du qualium noir.

Les cordes créent cette chose qu’est la matière visible car celle-ci repose sur le fait que le son informe la lumière blanche, laquelle est la forme matérielle de la lumière primordiale diffractée par le Big Bang I. Mais les anti-cordes, elles, vont favoriser une matière non visible, transparente et sombre, qui sera issue des anti-qualia E noirs, tenus ensemble par les autres anti-qualia de sorte que les anti-qualia E blancs ne seront pas ceux qui seront informés par le son, mais ceux qui donneront leur densité à ces anti-cordes.

De sorte aussi que bien qu’invisible, la matière, même sombre, présente toutes les caractéristiques de ce que nous avons coutume de nommer matière, et bien que ses qualités en diffèrent profondément, puisque les anti-qualia noir E ou les qualia Ġ noirs dominent la structure des anti-cordes, qu’elles soient simples ou complexes, singulières ou organisées en groupe.

Les anti-cordes sont donc le contre-système qui viendra stabiliser le système de la lumière visible, dominée par les qualia bleus, et donc des formes et des choses présentes dans l’univers, en annulant au maximum les effets de la masse de la matière visible dans le monde visible, c’est de cette manière qu’est évité l’effondrement de l’univers sur lui-même. Cette matière sombre est donc bien ce qui in fine va venir former le terreau et la matrice dans laquelle la matière visible pourra être générée, apparaître et évoluer.

Ainsi, de la même manière que les trous noirs hyper massifs forment le réacteur gravitationnel qui permet à une galaxie qui se serait formée dans son disque d’accrétion de rester sous sa forme propre de manière pérenne, dans la mesure où ces trous noirs ont su agréger dans leur disque d’accrétion une matière suffisante pour condenser la matière visible à son alentour et générer au loin des étoiles dont la conjonction de leur gravitation viendra ensuite contredire l’attraction exercée par le trou noir sur la matière, tout en bénéficiant de son énergie, créant ainsi un équilibre pérenne, de la même manière la matière sombre est ce qui permet à la matière visible de se stabiliser comme telle dans l’univers et plus exactement dans nos réalités relatives.

Les anti-cordes ne créent pas une autre réalité relative qui serait comme le négatif de celles générées par les cordes, au contraire, elles contribuent à créer ces mêmes réalités relatives, car chaque corde est corrélée de manière symétrique à une anti-corde qui lui correspond, et avec laquelle elle échange des informations de sorte que leur action conjointe et simultanée puisse contribuer à l’avènement d’une réalité relative.

Chaque système corde/anti-corde sera ainsi affecté à la constitution d’un élément de l’univers, de sorte que le tout forme le système cohérent que nous connaissons. Les couples de cordes et anti-cordes fondent la symétrie dont l’ensemble du système a besoin afin de trouver sa stabilité. Mais l’on peut d’ores et déjà dire que c’est cette symétrie apparente qui va venir favoriser la pérennisation de l’espace-temps et de l’antimatière au cœur de l’univers.

Ce type de système n’est pas constitué d’une chose, en l’occurrence une corde et de sa symétrie absolue, qui serait l’anti-corde : la symétrie se forme de leurs interactions à distance ou non, mais les cordes et les anti-cordes elles-mêmes répondent à des normes différentes de celle de la symétrie, le principe de complémentarité qui les relie est donc un principe de symétrie fonctionnelle et non structurelle.

La symétrie est donc un effet et non une cause. Les cordes et les anti-cordes ne se couplent pas par leurs aspects géométriques mais par leurs fonctions, qui elles-mêmes sont issues des qualia et anti-qualia qui les structurent. De cette manière, l’on comprend que, par exemple, une corde ayant pour fonction de produire la matière visible sera couplée à une anti-corde ayant pour fonction de densifier la matière noire autour de la matière visible afin que le son et la matière visible conservent leurs formes dans le temps, ainsi que leur structure.

En d’autres termes, certaines anti-cordes vont venir envelopper la corde à laquelle elles sont corrélées, tandis que d’autres exerceront à distance une action de stabilisation de la corde corrélée. Il y a principalement deux modes d’enveloppement de la corde par l’anti-corde, elles seront fondées sur la forme de la corde, une corde ayant une forme longiligne sera enveloppée en un bloc, tandis qu’une corde présentant une forme en tore verra son centre aussi « rempli » par l’anti-corde. Ce que l’on peut en déduire, c’est que la matière noire se comporte comme un fluide, sans en être un. Ceci vise à stabiliser la matière visible et à lui conserver sa masse tant que le système reste en équilibre.

En ce qui concerne les actions à distance, il y aura quatre types d’interactions différentes, la première visera à établir un système en équilibre qui immobilise la corde et son binôme l’anti-corde, comme une fil tendu qui ne se romprait pas du fait d’une force identique à chacun de ses bouts, cela formera un système statique en suspension dans ce que nous avons nommé la présence, dont la fonction sera de servir d’appui à la formation de l’espace-temps, et qui permettra aussi d’établir le système de dimensions retenues par le système qui engendrera une réalité relative précise, à terme.

La seconde action engendrera un système symétrique fondé sur la création à équidistance d’une ligne de force perpendiculaire entre la corde et l’anti-corde antagonistes, c’est cette ligne de force qui va engendrer la couplaison dynamique de la corde et de l’anti-corde, la fonction de cette couplaison sera de favoriser l’émergence de l’antimatière que nous observons, à terme. La mobilité de ce couple sera linéaire.

La troisième et la quatrième interaction seront de la même forme que la seconde, mais la mobilité de la troisième sera circulaire tandis que la mobilité de la quatrième sera spirale. La troisième interaction favorisera l’émergence de la matière visible, et la quatrième favorisera l’émergence de la matière noire.

En d’autres termes, c’est la diversité des couplaisons cordes-anti-cordes qui vont venir coller et entremêler ensemble les quatre structures essentielles de l’univers que sont l’espace-temps, la matière visible, la matière sombre et l’antimatière. Les systèmes cordes-anti-cordes ne génèrent que la matière sombre et visible, et ce sont des mécanismes différents qui fondent l’antimatière et l’espace-temps, mais dans la distribution des qualia et anti-qualia E bleus, noirs, blancs, et oranges, avec les anti-qualia M et G, c’est l’unité de la structure «  univers » qui est ainsi donnée.

La formation des anti-qualia, La philosophie des qualia

 

Au niveau macrocosmique, existent les qualia originaux de son M et de lumière G, les quatre qualia E constitués par la propagation du son dans la lumière dans le qualium originel M, et mais aussi les quatre anti-qualia E constitués par la propagation de la lumière dans le son dans le qualium originel G côté lumineux. On pourrait décrire les anti-qualia E de cette manière-ci, afin de rendre les choses plus évidentes :

 



Au niveau microcosmique, du côté sonore du qualium originel, existent des anti-qualia de son M et de lumière G, qui résultent de l’interaction entre les qualia M avec les qualia E et les qualia G avec les anti-qualia E. Un qualium de son est formé d’un milieu lumineux dans lequel se propage le son diffracté, et un qualium de lumière est de la même manière formé par le même milieu sonore dans lequel vient se propager la lumière diffractée. Deux manières différentes d’envisager le même milieu.

Lorsque les qualia E, son et lumière viennent interagir avec les qualia de son M, la lumière présente dans les qualia M est affectée par la lumière présente dans les qualia E de sorte que ces lumières interfèrent et s’annulent les unes les autres, de cette manière il n’y aura plus dans l’anti-qualia de son que les couleurs du son, qui ne pourront se propager que dans les trois couleurs de la lumière qui demeureront intactes. Le son alors ne pourra plus se manifester que sous la forme d’un seul son vibrant de sept manières différentes, dont trois seront prédominantes, puisque renforcés par les sons des qualia E.

Et de la même manière lorsque les anti-qualia E entrent en interaction avec les qualia G, c’est le milieu sonore qui va être affecté, et la lumière ne pourra plus se propager que dans les quatre couleurs de son restant intactes, non affectées par les sons des anti-qualia E. Et cette lumière sera constituée d’une seule lumière vibrant selon sept modes différents.

La lumière et le son des qualia E ne viennent pas annuler le son dans les anti-qualia M ou la lumière dans les anti-qualia G, c’est le milieu de propagation lui-même qui est touché, ce milieu est sonore pour la lumière et lumineux pour le son, mais c’est le même milieu, de cette manière on peut comprendre qu’il n’y a pas véritablement d’hétérogénéité entre le son et la lumière l’un se propage dans l’autre et l’altère de manière plurivoque mais simultanée. Ainsi on comprend aussi que les qualia M et G deviennent des anti-qualia M et G, qui à leur tour deviennent des qualia Ṁ et Ġ d’un autre type, seuls les qualia E se différencient donc du milieu sonore et lumineux formés par les qualia et anti-qualia de type M ou G.

Et ce sont ces qualia E qui viennent altérer et transformer les qualia et anti-qualia de type M et G. On se dirige vers de plus en plus d’existence, mais à ce stade, rien encore n’existe, il est donc impossible de dire que les qualia sont autre chose que des entités qui se manifestent dans l’interaction qu’elles forgent ensemble. L’altération des qualia originels est donc ce qui à terme va produire quelque chose que nous nommons matière, mais sans savoir désormais si cette matière est autre chose que quelque chose qui se propage et prend forme au cours de ces principes d’altération et d’interaction et de dégradation de la lumière et du son, et par dégradation, il faut entendre dans le même temps affaiblissement et phénomène de matérialisation.

Si la matière est chose étendue, elle procède donc de quelque chose, le qualium, qui n’est lui-même pas étendue, ni même n’est susceptible de prendre toutes les formes, puisque ces formes seront toujours au maximum au nombre de sept, définies par des couleurs spécifiques. Les qualia ne forment donc pas une matière. Toute matière est quantifiable, le qualium ne l’est pas, par définition.

L’exister et les qualia, La philosophie des qualia

 

L’existence, le phénomène donc, ce qui apparaît pour être exact, est engendré par l’apparition des systèmes organisés de cordes et anti-cordes qui vont venir établir ce qui justement va pouvoir exister ou non, à l’état indéterminé ou/puis déterminable. Ce sont donc ces groupes systémiques de cordes et anti-cordes qui rendent possible d’abord l’état quantique et donc la réalité relative, puis l’état classique et l’existence propre des phénomènes.

Ceci étant, les réalités relatives qui apparaissent lorsque les groupes de cordes deviennent systémiques peuvent être formées de manière infinie, il y a une possibilité infinie de créer des réalités relatives, liés ou non entre elles. Cette possibilité infinie sera toujours limitée par ce qui vient à l’existence en tant que tel, le résultat, donc. En d’autres termes, l’existence apparaît dans le temps et dans l’espace au fur et à mesure que le temps et l’espace se forment. Les phénomènes sont donc apparaissant dans le temps, et demeurant dans l’espace de la présence qui se détermine ou non comme espace et comme temps.

En d’autres termes, l’existence va se différencier selon deux termes : le son informe la lumière, d’une part, et d’autre part, selon la prédominance ou l’activité du son ou de la lumière, on aura plutôt certains types de phénomènes plutôt que d’autres. La lumière sombre, par exemple est indissociable d’une forme prédominante de son. Quand l’espace-temps prend sa forme par l’effet de la prédominance de la lumière. Quelques soit la qualité du son ou de la lumière, il sera toujours présent, actif ou inactif, et son action déterminera la forme existante ou phénoménale.

En d’autres termes, avant l’état quantique, rien n’existe, mais tout est ensemble. À partir de l’état quantique tout existe, manifeste ou non, déterminable ou non, sur le fond de ce qui est et qui n’est ni déterminable ni quantifiable. Pour l’espace-temps, les qualia sont la forme « être » qui sous-tend le « phénomène » espace-temps. Pour la lumière sombre, les cordes et les anti-cordes, ces mêmes qualia fondent le caractère « être » de ces phénomènes dont la forme « existante » sera celle que nous pourrons quantifier ou déterminer par la mesure.

Au niveau quantique l’existence peut être non manifeste, si elle est en l’état indéterminée, ou si elle n’est pas déterminée par la mesure. Mais à ce niveau, l’être sera toujours non quantifiable et non déterminable, non manifeste donc, ce qui explique peut-être pourquoi nos expériences nous montrent qu’il n’y a « rien » sous la phénoménalité du monde.

Ainsi, ce qui est forme le monde qualique, et ce qui existe est déjà le monde quantique. Ceci montre toute la différence déjà posée par Heidegger entre l’être et l’exister, de sorte que l’être n’est pas l’existant mais se déploie comme existence. En d’autres termes, le monde qualique n’existe pas au sens où nous l’entendons : ce qui se tient à l’extérieur de soi et se rend manifeste, mais le monde quantique lui existe sur fond d’être, soit sur le fond du monde qualique, de ses éléments et de son sujet. Ainsi, le monde quantique peut être dit déjà phénoménal pour une part, lorsqu’il est localisé, c’est-à-dire mesuré, ce que n’est pas le monde qualique, qui présente bien des événements, (mais non des phénomènes), mais de manière non quantifiable.

Être et exister sont des termes qui font sourire les scientifiques, mais la philosophie des qualia implique nécessairement un questionnement sur l’être et l’exister. Elle repositionne notre exister propre sur le mode de la phénoménalité sur fond quantique, mais échappe au domaine de l’être, qui concerne les qualia, qui sont mais n’existent pas, ne se manifestent pas sur le mode de l’exister, pour cette raison assez simple, que par l’exister, ils seraient quantifiable, tandis qu’ils ne le sont pas.

Il y a donc dans le mode d’être au monde dans la Réalité, une manière d’être qui ne soit ni quantifiable ni existante. De cette manière, qui nous est encore profondément étrangère, et ce bien que nous sachions que l’état quantique émerge comme tel par l’exister qui rend possible ensuite l’organisation classique du réel, il est possible de comprendre que ce même réel que nous tenons pour fermement établi est plus encore mis à mal par l’être qualique qu’il ne l’était déjà par l’existence quantique. N’est alors réel que ce qui interagit avec une conscience qui le perçoit tel. Ainsi, la réalité serait fonction du champ de conscience qui l’observe.

Le monde classique existe mais cette existence est fondée en propre sur quelque chose qui n’existe pas, et qui n’émerge pas comme tel : exister. La réalité classique, c’est-à-dire relative, sera donc toujours la résultante de la matérialisation de l’être, dans la forme exister, ce qui signifie que nous n’avons aucune autre manière d’être que par l’exister, en tant que phénomènes propres, qui n’est soutenu par aucune substance propre : notre existence classique est insubstantielle, car effectivement, « rien » ne s’y tient dessous.

Ceci fonde à proprement parler le nœud que rappelle toutes les traditions spirituelles lorsqu’elles parlent de la notion de réel, qui n’est pas une illusion, mais une illusion d’optique, une interprétation du champ de conscience, qui nous permet de voyager dans l’exister sans la conscience propre de la fragilité de cet exister, que nous tenons pour profondément sonnant et trébuchant, matériel donc, tandis que la matérialité est un simple effet d’optique de la Réalité Sonore et de l’être qualique ou de l’exister quantique face à une conscience.

Il ne peut y avoir d’existence que quantifiable, et la réalité quantique reste en l’état quantifiable uniquement d’une manière déterminante, la quantification produit l’exister quantique qui sans cela demeure indéterminé. Il ne peut y avoir d’être que non quantifiable, mais pour que l’être se manifeste, y compris à l’état indéterminé, il faut l’existence, et donc la quantification possible. En d’autres termes, lorsqu’il y a quantification, le Réel cesse d’être Réel pour devenir un exister, une réalité. Il n’y a pas de mode d’apparaître qui pourrait manifester l’être comme être, l’être ne se manifeste pas comme être mais comme exister, ainsi si l’être est l’essence de l’exister, l’exister lui-même demeure un mode d’expression de l’être non manifeste, c’est-à-dire non quantifiable. C’est la raison pour laquelle on ne peut pas dire que le Réel est voilé à notre conscience, le Réel est le voile (de notre conscience).

L’être n’émerge dans l’exister que quantifiable, mais l’être quantifié ou quantifiable n’est déjà plus être, et l’exister ne peut émerger autrement que tel aussi : il ne peut y avoir de l’exister non manifeste, tout l’exister s’étale et s’étend dans sa manifestation propre, pleine et entière, de sorte que cet exister diffère voire semble s’opposer à cet être non manifeste par essence. Le qualia est de l’être non manifeste, où le quanta est de l’exister manifeste ou non, et indéterminé hors de toute mesure.

L’élaboration de la corde et de l’anti-corde est donc ce qui va venir rendre manifeste l’être, sous la forme de l’exister quantique, qui n’est pas l’exister classique, et c’est en se regroupant en systèmes organisés de groupes de cordes ou d’anti-cordes, que l’exister va pouvoir devenir manifeste ; de cette manière c’est donc la complexification de la forme qualique qui va venir rendre l’exister possible. La complexification des qualia forme l’enchaînement logique qui sans interruption va transformer le qualium en cordes puis en phénomènes ou étants quantiques, puis en un lecteur de ce livre.

Il y a une grande variété d’interactions dans le monde non manifeste depuis l’état unifié jusqu’à l’état classique, qui commencent par produire des événements ou propriétés qualiques, lesquels en interagissant ensemble produisent d’autres événements et d’autres propriétés tout d’abord cordiques, puis des actions ou des états quantiques, et enfin des phénomènes classiques. La matérialité du monde classique émerge donc sur fond de rien, sur un vide, car si l’être n’était pas tel il serait manifeste, ce vide est la non manifestation de ce qui forme l’être qualique. La matérialité classique s’avance donc comme la consécutive de la mise en œuvre de la manifestation de l’être sur le mode de l’exister, mais sa substance est vide, puisque les qualia n’existent pas comme tels.

La vacuité d’une existence qualique qui donne à l’être la forme du vide sur lequel se fonde la matérialité classique est donc la chose la plus importante que nous puissions concevoir : il ne peut rien y avoir pour nous sous les phénomènes cordiques, rien que nous puissions percevoir et quantifier soit faire exister. Les qualia échapperont toujours à toutes mesures car s’ils pouvaient être quantifiés, ils ne seraient plus des qualia mais des quanta. C’est parce qu’ils sont non manifestes et non quantifiables que l’on peut les nommer qualia.

Les couleurs des qualia, son, lumière, ou son et lumière sont donc en réalité des qualités de l’être qualique, et des propriétés de cet état qualique. Ces couleurs, que nous définiront plus tard, sont d’ores et déjà ce qui vient caractériser la façon non quantifiable qu’a l’être d’être. Ce que l’on peut déduire, de ceci, c’est que la forme et la couleur d’un qualia définit son unicité, mais qu’il n’y a pas de limite stricte et de frontière franche entre un qualia et un autre, la forme et le nom que nous leur avons donné ne sert qu’à les rendre conceptuellement manifestes ou identifiables, et en les nommant, à les faire exister pour nous sous leur forme tal, ce qui est assez paradoxal, puisqu’alors nous les avons quantifié, et donc les avons nié dans leur être même.

La forme relative que nous avons représentée est donc une représentation rationnelle et intellectuelle d’un phénomène qui échappe à la représentation et à la mesure. Dans les faits, la forme du qualium est plutôt aléatoire puisque ce qualium sera informé par les différentes couleurs et propriétés de l’ensemble, sans que l’on puisse définir un état précis à tel qualium, les franges d’interférences entre les qualia et les forces qui agissent entre elles étant trop importantes pour que le qualium puisse avoir une forme au sens strict ; ainsi nous pouvons dire que cela ressemble à un niveau global à un hexagone, mais au niveau local, dans le détail, on ne pourrait percevoir que de la couleur qui interfère avec d’autres couleurs, ou des forces qui interfèrent avec d’autres forces.

Ce qui est vrai des qualia est aussi vrai des anti-qualia.

 

 

Les anti-cordes, La philosophie des qualia

 

Il y a quatre types d’anti-cordes primordiales, de notre point de vue, Yl, Il, Dl et Ol, au niveau macrocosmique cela donne les quatre mondes issus du Big Bang I du côté lumineux, mais elles existent aussi du côté sonore dans la Réalité du qualium O sous leur forme microscopique où elles répondent aux cordes dont elles sont la forme lumineuse. Si l’on avait pris existence dans la partie gauche du qualium originel, je pense que l’on verrait les choses de manière inversée : nos cordes seraient leurs anti-cordes, et nos anti-cordes seraient leurs cordes, d’une manière logique, ceci étant valable en toutes choses.

Tandis qu’Ys, Is, Ds et Os sont les formes sonores du phénomène « corde », Yl, Il, Dl et Ol sont les formes lumineuses du même phénomène, et elles sont nommées anti-cordes pour nous car elles fonctionnent dans leur structure de manière complémentaire aux cordes, et elles peuvent dégrader les cordes sonores dont elles sont l’aspect lumineux.

La dualité son/lumière est présente jusque dans la structure qualique et cordique du monde. Les quatre cordes E primordiales sont crées par l’interaction des anti-qualia M et des qualia E, et les quatre anti-cordes primordiales sont produites par l’interaction entre les anti-qualia G et les anti-qualia E, mais à la suite de cela, c’est l’interaction entre les quatre cordes entre elles et les quatre anti-cordes entre elles, ainsi que les cordes avec les anti-cordes qui vont venir produire les 24 cordes simples sonores, et les 24 anti-cordes simples lumineuses, selon si le son sera prédominant pour les cordes ou si la lumière sera prédominante pour les anti-cordes.

Si l’on met en contact une corde avec une anti-corde, l’une et l’autre ne s’annuleront pas mais formeront une troisième entité qui sera une corde ou une anti-corde simple, puis complexe, ce sont donc les anti-cordes qui viennent ajouter ou retrancher des qualia dans les cordes, pour créer les 24 cordes simples puis les cordes complexes et inversement.

De la même manière, les cordes primordiales agissent sur les anti-cordes primordiales, et vont leur ajouter ou leur retrancher des anti-qualia, pour venir former les 24 anti-cordes simples, puis les anti-cordes complexes. Ce qui prédomine dans l’échange, c’est la domination des qualia bleus pour les cordes, et la domination des qualia noirs pour les anti-cordes. Selon la prévalence de l’un ou de l’autre on aura des cordes ou des anti-cordes simples puis complexes.

Ce sont aussi les anti-cordes qui vont venir structurer les groupes organisés de cordes en servant de liant à ces ensemble de cordes primordiales, simples ou complexes, organisées en systèmes. Tout comme ce sont les cordes qui viennent structurer les anti-cordes et à terme les groupes d’anti-cordes organisés en systèmes. Les interactions entre les unes et les autres ne cessent jamais.

En d’autres termes, les qualia et anti-qualia primordiaux E, sont issus de l’interaction des qualia M et G, les cordes primordiales sont issues de l’interaction du son avec les qualia E et les anti-cordes elles sont produites par l’interaction des anti-qualia E avec la lumière. La nomenclature que je donne est arbitraire, elle peut être changée, ainsi les qualia Ṁ et Ġ ne sont écrits ainsi que par convention pour les différencier des qualia M et G.

C’est donc de concert que la matière et la matière noire vont être formées. Ce qui diffère de l’antimatière qui elle va être formée de concert avec la formation de l’espace-temps, puisque l’espace-temps procède des interactions des anti-qualia M avec les qualia Ġ et que l’antimatière sera produite à l’issue des interactions des anti-qualia G avec les qualia Ṁ. En d’autres termes, l’espace-temps, bien que son, a une prédominance lumineuse, quand l’antimatière, bien que lumière, a une prédominance sonore. L’espace-temps est un effet de la lumière confrontée à l’anti-son, et l’antimatière est un effet du son confronté à l’anti-lumière. C’est le même phénomène, observé de deux manières différentes.

Dans cette optique, tous les qualia de lumière sont sollicités ensemble pour former des anti-cordes. Et tous les qualia de son sont sollicités pour former les cordes. Les anti-cordes présentent donc une structure où du son disparaît, tandis que les cordes présentent une structure où de la lumière disparaît.

La forme qui en résulte aura un impact essentiel sur la formation des quanta et des antiparticules : les antiparticules seront issues des anti-cordes, tandis que les particules seront issues des cordes, dans l’immatière.

La forme qualique est une forme d’existence sans quantification possible, le fait qu’il y ait sept qualia M et 7 qualia G n’induit pas un nombre, un dénombrement possible au niveau de la quantité d’action, cela signifie seulement qu’il y a sept couleurs et propriétés de chacun, il faut alors entendre la couleur comme une qualité de ce qui est, à cette échelle-ci.

De la même manière, ce qui caractérise l’espace-temps et l’antimatière au début de leur manifestation comme présence pure et lumière sombre ne sera pas quantifiable. Au sens strict, le phénomène quantique apparaît lorsque précisément les événements deviennent quantifiables, en termes d’actions ou d’état.

Les cordes et anti-cordes primordiales et simples ne sont donc pas quantifiables, mais les groupes organisés de cordes en systèmes vont commencer à faire apparaître une quantification possible, et dès cet instant, on entre dans le domaine de l’état quantique. Tout d’abord d’une manière indéterminée puis d’une manière qui pourra être relativement quantifiée. Toute quantification, à l’état quantique, est relative.

L’élaboration des anti-cordes fonctionnent de la même manière que l’élaboration des cordes et de concert avec elles. Lorsque l’interaction entre les cordes et anti-cordes primordiales feront disparaître du son, sous sa forme E, alors on aura des anti-cordes simples puis complexes, lorsque c’est de la lumière qui disparaîtra sous sa forme E, alors ce seront des cordes simples puis complexes.

Mais dire que de la lumière ou du son disparaissent ne signifie pas que ceux-ci ne soient plus présents, ils sont présents mais en l’état non manifestés. En d’autres termes, ils ne sont pas observables dans le cas où ils disparaissent. De cette manière on peut comprendre qu’ils sont toujours présents, sous cette forme non manifestée, de sorte que les interactions seront plutôt sonores pour les cordes et lumineuses pour les anti-cordes, mais il y aura toujours une tension opérée par le son ou la lumière non manifestés dans les cordes et les anti-cordes.

C’est une question de prédominance de l’un ou de l’autre qui va venir former les qualités et les propriétés ensuite des éléments à l’état quantique, et la manière dont on va pouvoir les déterminer ou non. En d’autres termes, il n’y a pas le phénomène de l’existence au niveau des cordes primordiales, simples ou mêmes complexes.

Les régions de la Réalité Sonore, La philosophie des qualia

 

Ces sept modes de vibrations sont pour quatre d’entre elles audibles, et pour trois d’entre elles inaudibles ; les quatre modes de vibration audibles et sonores formeront des espace-temps visibles, mais les trois modes de vibration du son, dont deux sonores mais inaudibles et l’une non-sonore, vont, elles, donner des espace-temps non visibles, ce sont les plus anciennes régions de la Réalité Sonore.

En d’autres termes, la Réalité Sonore est pour une part visible et pour une autre part, non visible, et cette partie invisible de la Réalité Sonore nous échappe complètement, nous ne l’avions pas même imaginée, parce que nous ne pouvions imaginer que des réalités relatives à notre propre référentiel d’espace-temps. Mais l’univers comporte en sus des trois autres régions visibles, trois régions invisibles.

Dans ces régions invisibles, la nature de la matière diffère entièrement de la nature de notre matière, il existe aussi l’antimatière et la matière noire, mais la matière elle-même est absente, de sorte que tout ce qui s’y produit soit non massif, non énergétique (au sens classique), non lumineux mais seulement infini, ce qui ne signifie pas qu’il n’y vit rien, et qu’il n’y ait rien.

Il y a donc sept formes de milieu, ou d’espace-temps. Sept formes qui conditionnent l’état classique à venir, et dans ces espace-temps, les 22 dimensions propres à chacun, qui vont rendre possible des réalités relatives diverses, multiples, variées, et en nombre infini, ou proche de l’infini. Ainsi l’univers est un terreau où sont envisagées et possibles toutes les formes de vies et d’existence possibles, tous les états d’être et toutes les formations possibles.

En d’autres termes, cela signifie aussi que dans chaque région de l’univers classique, il y aura toujours 22 possibilités dimensionnelles, mais, dans chaque région, ces dimensions pourront différer grandement, de sorte que rien absolument n’y soit pareil. Notre Région est la plus jeune Région de l’univers, celle qui s’est formée en dernier, pour autant, elle montre déjà les signes d’une évolution certaine. Car dans chaque région, selon les dimensions du temps qui seront observées dans la réalité relative, le temps variera encore plus grandement que celui que nous voyons varier dans notre système cosmique propre.

Cela signifie aussi que dans chaque groupe de réalités relatives complexes, une réalité peut être bien plus ancienne qu’une autre, car des réalités peuvent émerger et se résorber sans que les autres réalités n’en soient informées, si elles n’ont pas la technique pour le prévoir et le savoir. De cette manière des réalités complexes peuvent être très âgées relativement à d’autres, les multi-réalités sont inégales relativement au temps, comme à l’espace. Car si l’espace-temps change de nature relativement à la Région de l’univers concernée, alors l’espace et le temps seront vraiment différents d’une région à l’autre, non seulement du point de vue des dimensions, mais directement du point de vue de leur nature propre, dans l’état classique.

Ainsi, on peut imaginer un système où l’historicité n’existerait pas, ce qui est le cas dans l’une des Régions invisibles de la Réalité Sonore, où la flèche du temps comme telle n’existe pas, pour une raison très simple, c’est que cette Région est formée à partir d’un non-espace-temps. Il n’y a qu’une Région formée de la sorte, issue de la modalité de vibration non sonore de l’anti-qualia M lié au qualia Ġ. Ce que je décris est notre propre Région, telle qu’en elle-même. Il y en a trois autres visibles aussi, plus deux Régions non visibles, plus une non-Région invisible, si l’on peut dire, qui forme le cœur de la Réalité Sonore.

On peut se représenter les choses ainsi : les Régions invisibles sont depuis le cœur jusqu’à sa périphérie, et les Régions visibles prolongent les Régions invisibles qu’elles enveloppent. Dans l’ordre, depuis le cœur, la non-Région, les deux Régions invisibles, et les Régions visibles. Ainsi c’est d’abord le non espace-temps qui s’est manifesté, puis l’espace-temps invisibles, puis l’espace-temps visibles, dans l’ordre de l’extension de l’univers, notre Région est la dernière à s’être manifestée, c’est en quoi elle est la plus jeune, car l’univers est bien plus ancien que nous ne le croyons. Elle comporte chaque espace-temps de chaque Région de la Réalité Sonore, de manière potentielle.

 



 

 


L’émergence de la dimensionnalité, La philosophie des qualia

    Ce qui est intéressant, c’est que nos constantes cosmologiques ne sont constantes que dans nos dimensions, (x,y,z,t), mais il y a 22 d...